Ségolène Royal « humiliée » : elle réagit à son dernier gros revers et à l’ascension d’Eric Zemmour

Ce dimanche 26 septembre 2021 ne sera pas une date que Ségolène Royal va être heureuse de se remémorer. La candidate à l’élection présidentielle de 2007 vient de connaître une nouvelle défaite, celle des sénatoriales des Français à l’étranger : elle n’a recueilli que 11 des 533 voix.

Sur les dix listes en lice, Ségolène Royal est arrivée en dernière position, tandis que la cheffe de file d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) aux sénatoriales Mélanie Vogel (« Ecologie-Solidarité-Proximité ») a été élue. L’ancienne ministre sous la présidence de son ex-compagnon François Hollande accuse les divisions du parti socialiste de son échec. « Le PS a joué la division en déposant une candidature contre moi et réussit à me faire battre, alors qu’on aurait pu afficher une unité, » explique la femme politique de 68 ans au Parisien.

Interrogée, notamment par BFMTV, à la sortie de ce qui est qualifié d’humiliation par les commentateurs sur Twitter, Ségolène Royal a par ailleurs réagi sur la montée en puissance médiatique d’Eric Zemmour. Une intervention qu’elle a rapidement mise en ligne sur Twitter via son propre compte.

Sur l’omniprésence du polémiste Eric Zemmour, Ségolène Royal répond : « Ce qui m’inquiète, c’est qu’il n’y ait pas de contre-projet en face, c’est la responsabilité de ceux qui pensent que la France mérite mieux que ce type de discours à la fois violent et dangereux. (…) Ils ont la responsabilité de construire un projet digne de ce nom qui incarne un futur durable pour la France, pour les Français, pour tous ceux qui ont peur pour leur avenir. Il faut retrouver un désir d’avenir. » Une expression qui résonne avec l’association fondée autour de son nom en 2005. Elle indique d’ailleurs qu’elle souhaite transformer ses réflexions politiques pour la France en parti politique pour les jeunes notamment.

Ce dimanche 26 septembre, Eric Zemmour était sous les projecteurs de la journée du conservatisme à Asnières-sur-Seine par le Mouvement conservateur, anciennement Sens Commun.