Connect with us

People

« Je ne suis pas totalement con non plus » : Christophe Castaner revendique son profil atypique

Published

on

Avant d’arriver dans les hautes sphères de la politique, Christophe Castaner a parcouru un long chemin semé d’embûches et de rencontres qui auraient pu tout faire basculer. Sur LCI, l’ancien ministre de l’Intérieur et actuel président du groupe LREM se confie sur sa jeunesse qui différe de celle de nombreux technocrates.

Le journaliste de LCI Darius Rochebin apprécie montrer la face humaine de ses invités politiques. Après avoir interviewé le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti avec qui il a abordé, non sans émotion, sa chère maman, il a reçu sur son plateau le 24 octobre 2021 Christophe Castaner. Président du groupe LREM à l’Assemblée nationale et député des Alpes-de-Haute-Provence, il est revenu sur son parcours atypique.

« Oui, je sais que je ne fais pas partie du parcours classique des responsables politiques qui ont les postes que j’ai et qui ont fait les grandes écoles. J’ai passé mon bac en candidat libre et j’ai eu la chance de l’avoir. Et ensuite j’ai pu faire du droit. J’ai eu la chance de l’avoir, la faculté m’a permis d’être là où je suis, » explique dans un premier temps Christophe Castaner. Lorsque le présentateur cite les profils différents « d’intellos » de Gabriel Attal, Clément Beaune ou encore Alexis Kohler, l’homme politique de 55 ans déclare en riant : « Non, mais je ne suis pas totalement con non plus ! » Puis, il ajoute qu’il assume son côté populaire : « J’étais ce week-end dans mes terres des Alpes de Haute-Provence, et je sais le rapport aux gens que j’ai et combien ça m’est utile. Même quand j’étais porte-parole du gouvernement, je me souviens avoir travaillé au maximum pour garder ce lien. Parce qu’on écoute beaucoup de monde, on a beaucoup de conseillers, on lit les sondages, et en même temps on passe à côté de réalités, il faut les entendre.« 

Lire Aussi  Squid Game : le créateur de la série annonce qu’une fin alternative a été envisagée

Avant sa majorité, Christophe Castaner a quitté le foyer familial où il vivait avec un père militaire et vit deux années à Marseille, jouant notamment au poker. Il se lie avec Christian Oraison, un caïd des Alpes-de-Haute-Provence de la Dream Team, abattu de plusieurs balles en 2008 et dont il déclarera à ce sujet dans Le Journal du dimanche : « C’était mon grand frère, mon protecteur. Il m’appelait l’étudiant. » Il a en effet repris ses études à 20 ans après avoir passé, comme il l’a dit, son bac en candidat libre en 1986.

Diplômé de la faculté de droit d’Aix-en-Provence, titulaire d’un DESS (master 2 professionnel) de juriste d’affaires internationales et d’un diplôme de sciences pénales et de criminologie ainsi que d’une formation en sciences politiques, Christophe Castaner ne se targue pas de venir de « l’école de la rue » mais en a tiré des leçons pour la vie, notamment une aptitude à la résistance : « dans les moments de tension et j’en ai vécu quand j’étais ministre de l’Intérieur, (…) j’ai cette capacité à rester d’humeur égale pour faire face à l’adversité. » S’il n’a pas envie d’alimenter une légende urbaine selon laquelle il aurait fréquenté des tas de caïds, il précise : « Oui mais je n’étais pas associé avec eux… la légende urbaine. Oui, j’en ai croisés. A un moment donné de ma vie, j’ai fait un choix. J’étais peut-être sur le fil du rasoir, j’aurais pu basculer du mauvais côté. Et j’ai fait le choix de basculer du bon côté, de me lever l’âme comme on dit dans le Sud. »

Lire Aussi  Rym Renom et Vincent Queijo inquiets : leur fille victime d'un soudain problème de santé

Á La Une