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Céline Dion : René, son 1er manager ? Un autre homme effacé du tableau avait d’abord croisé sa route…

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Ce mardi 16 novembre, TMC diffuse le documentaire « Céline Dion : une voix, un destin », qui retrace la vie de la Québécoise la plus connue de la planète. Une carrière qu’elle doit à son défunt mari René Angélil, lequel était toutefois arrivé après un autre homme ayant pris à charge la jeune chanteuse.

Vous pensez tout connaître de Céline Dion ? Saviez-vous alors que la chanteuse n’a pas été découverte par René Angélil, comme veut le faire croire le story telling construit autour de l’histoire de la diva ? Si c’est bien son défunt mari et manager qui a fait d’elle une star mondiale, elle avait toutefois confié le début de sa carrière à un autre homme.

Alors que les spectateurs se bousculent actuellement dans les salles de cinéma pour découvrir Aline, vrai/faux biopic autour de la vie de Céline Dion, on peut y voir une scène mainte fois racontée dans la presse : la jeune Céline victime d’un problème de dentition, se rendant au bureau de René Angélil avec sa mère Thérèse pour lui chanter en live sa première chanson écrite par sa maman, Ce n’était qu’un rêve. Certes, tout cela est vrai et bien joli, mais avant que Céline ne rencontre René et ne fasse de lui son manager, elle était déjà sous contrat ailleurs !

« C’est au début des années 1980 que sa mère Thérèse prend en main la destinée de sa fille (…) Thérèse veut faire de Céline une star. Elle sait qu’elle en a l’étoffe, plus que tous ses frères et soeurs, musiciens confirmés (…) Cette ascension vers le star-system ne peut être envisageable que si Céline Dion dispose d’un manager (…) En 1980, Thérèse décide de chercher activement ce mentor qui pourra propulser Céline de la scène enfumée du Vieux Baril [le bar familial, NDLR] aux spotlights des plus grandes scènes québécoises« , relate le livre Céline Dion, entre rêve et réalité de Loïc Tremblay.

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Lors d’un concours de rock organisé dans la région « son grand frère Michel invite Paul Lévesque, un agent de groupe canadiens » et c’est le déclic : subjugué par la jeune fille de 12 ans qui avait repris Let’s Get Physical d’Olivia Newton-John, il veut alors la signer. Une autre version relate qu’il aurait plutôt vu Céline un soir au Vieux Baril. Le 5 décembre 1980, « il est invité à un conseil de famille chez les Dion, afin de fixer toutes les modalités du premier contrat d’artiste de la petite Céline. » Devenu l’agent de Céline, il se démène pour qu’elle enregistre des maquettes en studio, dont celle de Ce n’était qu’un rêve, qu’il envoie alors à René Angélil, producteur en charge de la carrière de Ginette Reno. Après deux semaines sans nouvelles, Michel, le frère de Céline, réussit à avoir René au téléphone qui lui promet d’écouter la maquette. Tout le monde connait la suite de la belle histoire.

Un deal de courte durée

Entre Céline Dion et Paul Lévesque, le partenariat sera finalement très bref. En 2007, le site de TVA Nouvelles relate que la chanteuse et son clan attaquent en justice Paul Levesque pour qu’il cesse de permettre l’utilisation de Ce n’était qu’un rêve à des fins publicitaires et lui réclament la coquette somme de 1 million de dollars canadiens. On découvre alors que le contrat de l’époque n’avait duré qu’un peu plus d’un an. « Selon les Dion, Paul Lévesque n’a plus aucun droit sur cette chanson, ayant cédé tous ses contrats de gérance et de production à René Angélil au début de 1982« , relate le site.

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De l’aveu même de Céline Dion, qui évoque ce premier contrat dans sa biographie Ma vie, mon rêve, le feeling n’était jamais vraiment passé entre eux. « Il y avait entre lui et nous une sorte d’incompatibilité culturelle qui, dès le début, a compliqué les choses« , disait l’interprète de My Heart Will Go On. La diva expliquait par exemple que Paul Levesque avait peur que son contrat d’agent « soit annulé » car elle manquait souvent l’école pour chanter dans des spectacles alors qu’elle n’avait que 12 ans. Il était ainsi allé jusqu’à envoyer une mise en demeure à ses parents pour les forcer à l’envoyer à l’école ! On comprend en effet que le clan se soit rapidement passé de ses services…

Devenu aux yeux du grand public, le découvreur de Céline Dion, le défunt René Angélil s’était appliqué à faire disparaître Paul Lévesque du tableau. Une attitude à se mettre en avant que lui avait déjà reproché Jean Beaulne, son camarade du groupe Les Baronets, dans lequel il chantait dans les années 1960. Dans les pages du livre Et Angélil créa Céline de Jean Beaunoyer, on peut lire qu’il a « ostracisé Jean Beaulne comme il le fera plus tard de Paul Lévesque, le premier manager de Céline Dion (…) Il a sciemment omis de mentionner que Paul Lévesque a été le premier impresario de Céline et qu’il avait signé avec sa mère une entente de cinq ans. » Mais peut-on lui en vouloir, lui qui a fait de Céline, la plus grande chanteuse de tous les temps ?

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Entre Paul Lévesque et René Angélil, l’affaire ira d’abord devant les tribunaux avant d’être réglée à l’amiable.

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