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Covid-19 : « La vraie vague commence maintenant » affirme le professeur Delfraissy

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Jean-François Delfraissy, médecin à la tête du Conseil scientifique, a été auditionné par la commission des lois de l’Assemblée nationale ce 1er décembre 2021. Il s’est exprimé sur la vague de Delta qui fait augmenter les cas de Covid-19 et demande à poursuivre la rigueur des gestes barrières. Il a également insisté sur la nécessité de l’injection d’une dose de rappel contre ce virus.

Devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale ce 1er décembre 2021, Jean-François Delfraissy, médecin à la tête du Conseil scientifique, a fait le point longuement sur les nombreuses questions que suscitent la 5e vague de la Covid-19 – qui a touché une partie même du gouvernement d’ailleurs – et l’arrivée du nouveau variant, Omicron. Déjà officiellement présent sur le territoire française, sur l’Ile de la Réunion précisément, ce mutant provoque l’inquiétude, à l’approche des fêtes de fin d’année. En termes de chiffres, en 24h, 47 000 nouveaux cas de Covid-19 ont été observés et le pallier de 10 000 malades entrés à l’hôpital a été franchi.

Auditionné par la Commission des lois de l’Assemblée nationale, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a réaffirmé que la flambée actuelle des cas était bien due au variant Delta, dont « la vraie vague est maintenant » : « C’est le même variant Delta qu’en juin, il n’a pas muté. Cela survient maintenant à cause des conditions météo qui nous font vivre plus souvent à l’intérieur. La France a été touchée plus tard que d’autres pays, notamment que l’Allemagne. L’ensemble des pays européens sont touchés, à part l’Espagne et le Portugal, à cause d’un niveau de vaccination élevé, et l’Italie, mais elle est en train de nous rejoindre.« 

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La meilleure attitude à adopter selon Jean-François Delfraissy ? Etre rigoureux sur les gestes barrières et le rappel vaccinal : « La réponse à la cinquième vague et la réponse à ce variant est la même. C’est, premièrement, être capable de diagnostiquer. Deuxièmement, être capable de vacciner avec une injection de rappel. Troisièmement, et j’insiste, il est fondamental de rappeler que les mesures de protections individuelles et les mesures de protection globales peuvent avoir un impact sur l’impact qu’il y aura sur le système de soins et l’occupation des lits. Serrons un peu les boulons sur les gestes individuels pour éviter de revenir dans des contraintes qui seraient beaucoup plus fortes. »

Dans son audition, l’influent médecin a voulu rappeler l’intérêt du vaccin et les connaissances supplémentaires acquises depuis qu’on l’a introduit, même si « la protection contre les formes sévères diminue au fur et à mesure du temps, en particulier chez les plus âgés et probablement chez les sujets jeunes » : « On a compris ce que faisaient et ce que ne faisaient pas les vaccins. (…) Les vaccins font le job contre les formes graves de la maladie. »

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Concernant l’inquiétant variant Omicron, Jean-François Delfraissy est transparent : « On ne sait pas s’il entraîne une gravité particulière. Une atteinte plus fréquente des enfants n’est pas confirmée. Il a au moins un niveau de transmission équivalent à celui du Delta. » Honnête, il l’est aussi avec l’efficacité du vaccin : « On s’attend raisonnablement à une diminution de la sensibilité et de la protection des vaccins. »

Quant à l’obligation vaccinale sérieusement réfléchie en Allemagne, le président du conseil scientifique déclare : « C’est une décision éminemment politique. (…) Mais vous croyez qu’on va envoyer les gendarmes à une petite mamie de 84 ans qui refuse de se faire vacciner ? » Mais selon lui, l’intérêt de la vaccination, même s’il y a de plus en plus de vaccinés qui attrapent le virus pour des raisons mathématiques, est toujours indéniable : « Une partie non négligeable des personnes qui vont s’infecter maintenant vont être des personnes vaccinées et ce n’est pas un échec du vaccin. (…) Le risque de se retrouver en réanimation ou de décéder du #Covid19 est dix fois plus important chez les non-vaccinés que chez les vaccinés. » Un vaccin contre l’Omicron pourra-t-il rapidement voir le jour ? « Même s’ils sont prêts dans un délai de 100 jours, on ne pourra pas compter sur eux avant la fin du printemps pour une utilisation massive« , affirme Jean-François Delfraissy.

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