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Boris Johnson mêlé à une sombre affaire : des traces de cocaïne retrouvées…

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Une investigation bouscule le gouvernement de Boris Johnson. Des traces de cocaïne ont été retrouvées dans différents endroits du Parlement de Westminster, parmi lesquels les bureaux privés du Premier ministre britannique et ceux de la ministre de l’Intérieur du pays Priti Patel.

Des chiens renifleurs vont peut-être être introduits à Westminster dans le but d’enquêter sur l’utilisation de la drogue au sein des Chambres du Parlement. Des parlementaires étudient la question après que des traces de cocaïne ont été retrouvées dans 11 à 12 sites contrôlés pour prise de substances illicites de classe A (drogues dures). Une salle de bain proches des bureaux de Boris Johnson et de Priti Patel, secrétaire d’Etat à l’Intérieur, fait partie des lieux découverts par le Sunday Times, rapporte le Daily Mail.

Le président de la Chambre des communes Sir Lindsay Hoyle a déclaré qu’il allait prévenir la police après la découverte dans les toilettes du bâtiment ainsi que dans le Portcullis House, immeuble de bureaux situés juste à côté, où plusieurs députés ont leurs bureaux. Le conservateur Charles Walker avait confié au Sunday Times : « La Chambre des députés a déjà utilisé des chiens renifleurs pour détecter des explosifs. Nous aurions peut-être besoin d’élargir leur champ d’action pour détecter de la drogue aussi. » Les endroits fouillés ne sont accessibles que par les parlementaires ou par les visiteurs autorisés et accompagnés.

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La drogue, un sujet tabou dans la politique. En Grande-Bretagne, des sources anonymes ont confié au Sunday Times que des politiciens en prenaient lors de soirées. En 2007, Johnson avait admis au journaliste Piers Morgan avoir essayé la cocaïne lors d’une fête universitaire, précisant que cela ne lui avait fait aucun effet. Il avait aussi confié avoir fumé du cannabis avant de commencer ses études.

Ces découvertes coïncident avec les déclarations de Boris Johnson du 6 décembre 2021 sur les consommateurs de drogues dures : « Je ne veux pas tomber dans les clichés mais je parle des drogues illégales. Ces gens pensent que ce n’est pas un crime d’en consommer car ça ne fait pas de victimes. Mais c’est faux. Le pays en est littéralement victime. Nous allons réfléchir à de nouveaux moyens de pénalisation. Des choses qui peuvent avoir des conséquences sur leur quotidien comme confisquer les passeports ou permis de conduire. » Un discours fort, loin des errements du chef du gouvernement du Royaume-Uni, entre citation de Peppa Pig, scandale de corruption dans son parti ou COP26 catastrophique.

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