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Lacrim exilé à Dubaï : « La prison a fait de moi quelqu’un de mature »

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Condamné en 2015 pour détention d’armes après la découverte de ses empreintes sur une Kalachnikov, utilisée pour la réalisation d’un clip, Lacrim a purgé sa peine et est désormais délivré de ses ennuis judiciaires. Parti à Dubaï, le rappeur confie comment la prison l’a profondément changé…

Après la prison et la cavale, Lacrim s’est désormais installé à Dubaï où il est propriétaire d’un barber shop. Loin de ses ennuis judiciaires français et de son passé parfois sombre, le rappeur de 36 ans s’est confié auprès des journalistes du Parisien sur sa nouvelle vie aux Émirats. L’interprète du titre Oh Mother – qui revient avec un quatrième album baptisé Persona Non Grata – confie avoir retrouvé un peu de tranquillité dans ce nouveau pays d’exil. « À cause de ma notoriété, je ne pouvais plus vivre à Paris, ni aux Pays-Bas où j’ai passé un an et demi« , indique-t-il.

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Soulagé d’en avoir fini avec la prison, Lacrim (de son vrai nom Karim Zenoud) révèle toutefois que son incarcération l’a rendu plus « mature« . Né dans le XXème arrondissement de Paris, l’interprète du titre Bonnie and Clyde a connu une jeunesse difficile et s’est rapidement fait connaitre par la justice pour des affaires de braquages jusqu’en 2001, date de sa première incarcération. Sincère, Lacrim revient sur cette période douloureuse de sa vie et révèle en quoi désormais, il est fier de son parcours. « Pour moi, comme pour mon père, c’était foutu. La mort ou la prison. Pour moi, c’est un challenge de se battre contre la vie, de réussir. Je n’ai jamais eu personne pour m’aider. (…) La prison a fait de moi quelqu’un de mature et maintenant, je suis leur fierté. Quoi qu’il arrive, je reste un modèle de réussite. » avoue le rappeur.

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Papa de deux enfants (de 11 ans et 6 ans), Lacrim révèle également, à demi-mots, ses nouveaux projets à venir notamment dans le cinéma. « Je vais probablement accepter un rôle qu’on vient de me proposer« , fait-il savoir, sans en dire plus sur ce mystérieux film. De plus, en parallèle de son projet de tournée de rap européen avec des têtes d’affiche de chaque pays, Lacrim a un autre rêve : créer un restaurant à Dubaï. Une envie qui deviendra peut-être bientôt réalité ?

PS : Lacrim a glissé un billet de 500 euros dans 26 pochettes de son quatrième album Persona Non Grata. Une surprise qui pourrait en ravir plus d’un pour les fêtes…

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