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Philippe Katerine papa à 24 ans et dans la précarité : « Il fallait que je trouve de l’argent »

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Il est l’un des piliers de la chanson française mais Philippe Katerine n’a pas toujours eu le vent en poupe. Le succès, l’artiste ne l’a connu qu’à l’âge de 37 ans et, avant la gloire et les paillettes, il a sacrément galéré…

Chanteur à succès, papa épanoui auprès de Julie Depardieu… la vie de Philippe Katerine n’a pas toujours été si rose. Avant de faire danser le monde entier à l’aide de sa discographie loufoque, avant même de trouver l’amour au hasard du destin sur le tournage du film Je suis un no man’s land – de Thierry Jousse -, l’artiste a enchaîné les petits jobs et les galères de jeunesse, comme il l’a raconté dans l’émission Moonwalk de France.tv Slash.

« J’ai travaillé en usine, j’ai collé des autocollants sur des pare-brises, j’ai coupé des poulets, j’ai été prof de sport » rappelle Philippe Katerine. Quant à la musique, qui l’a toujours habité, elle a d’abord fonctionné sur un autre continent avant d’atteindre l’Europe. « Ça a marché au Japon. Il y avait une chanteuse japonaise qui me demandait des chansons, ajoute l’ex d’Héléna Noguerra. Là, je recevais des commandes, c’était 15 000 francs la chanson. Et j’avais ma valise en cash. Je recevais la liasse, je n’en revenais pas. » Ces revenus, aussi extraordinaires qu’ils en avaient l’air à l’époque, ne furent pas suffisant. Notamment quand le chanteur est devenu papa, pour la première fois, en 1993.

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Ca tournait mal, fallait s’accrocher

Billy et Alfred, 10 et 9 ans, ont effectivement une grande soeur. Philippe Katerine est aussi père d’une grande fille baptisée Edie – l’identité de sa mère reste un mystère. Une situation qui a créé des tensions financières mais qui a donné, à l’interprète de Sexy Cool, la force d’avancer. « Quand ma fille est née, j’habitais chez ma soeur, se souvient-il. Donc ça tournait mal, fallait s’accrocher un peu. J’étais à l’accueil des taxis à ce moment-là. Il fallait que je trouve de l’argent. Il y a des concerts qui m’ont sauvé la mise. Mais quand on a une bouche à nourrir, ça change tout. Tu n’as plus le choix, il faut arrêter les conneries. Ce n’était pas évident car c’était précaire ma situation. » La roue a, heureusement, fini par tourner…

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