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Claude Guéant condamné à 8 mois de prison ferme avec mandat de dépôt

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Alors qu’il est en détention à la prison de la Santé depuis le mois dernier dans l’affaire des primes en liquide du ministère de l’Intérieur remontant à 2017 – et qu’il est toujours dans l’attente de savoir s’il pourra être libéré – Claude Guéant a été condamné à de la prison ferme, avec mandat de dépôt, dans une autre affaire.

Cette mauvaise nouvelle, Claude Guéant l’a apprise depuis la prison de la Santé, où il se trouve depuis le mois dernier.

Ce vendredi 21 janvier 2022, l’ancien secrétaire général de la présidence sous Nicolas Sarkozy s’est vu infliger un an de prison dont 8 mois ferme, avec un mandat de dépôt différé, dans l’affaire des sondages de l’Élysée. Patrick Buisson, alors proche conseiller du chef de l’État, a été condamné à deux ans de prison avec sursis ainsi que 150 000 euros d’amende et l’ex-sondeur Pierre Giacometti à 6 mois avec sursis et 70 000 euros d’amende. A l’époque directrice de cabinet, Emmanuelle Mignon a été sanctionnée de 6 mois avec sursis. En revanche, l’ancien chargé de l’opinion Julien Vaulpré a été relaxé.

Écroué depuis plus d’un mois à la prison de la Santé l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant, 77 ans, n’était pas présent dans le box pour la lecture du jugement de la 32e chambre correctionnelle, se faisant représenter par son avocat. Il avait été condamné dans l’affaire des primes en liquide du ministère de l’Intérieur à une peine de 2 ans dont un an avec sursis probatoire.

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Le tribunal l’a reconnu coupable de favoritisme. Compte tenu de la « gravité » des faits et « de la personnalité » de Claude Guéant, le tribunal a estimé qu’il n’y avait pas lieu d’aménager la partie ferme de la peine.

Dans cette affaire, le tribunal a jugé que les millions d’euros en conseil politique et sondages facturés à l’Élysée entre 2007 et 2012 par les sociétés de Patrick Buisson et Pierre Giacometti, ainsi que par l’Institut Ipsos, avaient bien fait l’objet de favoritisme.

Deux contrats signés par Patrick Buisson, 72 ans, constituent en outre bien un détournement de fonds publics à hauteur de 1,4 million d’euros, a expliqué le président Benjamin Blanchet.

Selon ces conventions, l’historien venu de l’extrême droite était rémunéré 10 000 euros par mois pour du conseil et pouvait aussi livrer des sondages à sa libre appréciation: entre 2007 et 2009, il a acheté puis revendu 235 enquêtes d’opinion, avec des marges de 65 à 71%, pour un bénéfice d’1,4 million d’euros.

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Patrick Buisson a en outre été condamné pour abus de biens sociaux au préjudice de ses sociétés.

Le tribunal a enfin estimé que celle qui était directrice de cabinet, Emmanuelle Mignon, devait être condamnée pour favoritisme et détournement de fonds publics par négligence, pour avoir signé certains de ces contrats litigieux.

Très rapidement, l’avocat de Claude Guéant a fait savoir à l’AFP que son client faisait appel.

Une remise en liberté prochainement ?

Ecroué depuis le 13 décembre dernier à la prison de la Santé, Claude Guéant attend toujours de savoir si il sera remis en liberté. La justice ayant estimé qu’il ne réglait pas dans les temps les sommes qu’il avait été condamné à payer dans l’affaire des primes en liquide du ministère de l’Intérieur (remontant à 2017), il avait été contraint de se rendre en prison. Il a depuis payé sa dette grâce à des prêts consentis à des proches. Quelques jours après son incarcération, l’ex-bras droit de Nicolas Sarkozy avait fait une demande d’aménagement de peine visant sa libération en décembre. Cette demande a été examinée mercredi 19 janvier par une juge d’application des peines. Claude Guéant sera définitivement fixé le 7 février prochain.

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Suivant la réponse du juge d’application des peines… quid des 8 mois ferme pour lesquels il a fait appel ?

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