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Nordahl Lelandais condamné dans l’affaire Maëlys : le verdict est tombé en un jour très spécial

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Le verdict du procès de Nordahl Lelandais dans l’affaire Maëlys était attendu pour ce vendredi 18 février 2022. La cour d’assises de l’Isère a suivi les réquisitions de l’avocat général, qui avait qualifié l’accusé de « danger social absolu ».

La cour d’assises de l’Isère a condamné ce vendredi 18 février 20222 Nordahl Lelandais à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans pour le meurtre de la petite Maëlys en août 2017. Cette condamnation est conforme aux réquisitions de l’avocat général, qui avait qualifié l’accusé de « danger social absolu« .

Debout dans son box, Nordahl Lelandais a réagi calmement à l’énoncé du verdict, qui par un hasard du calendrier tombe le jour de ses 39 ans.

La famille de la fillette de 8 ans est restée sans réaction apparente à l’énoncé du verdict, qui correspond à une peine maximale.

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L’ancien militaire était jugé depuis le 31 janvier pour l’enlèvement et le meurtre de Maëlys, 8 ans, ainsi que pour des agressions sexuelles contre deux petites-cousines âgées de 4 et 6 ans au cours du même été 2017.

La défense avait plaidé pour une peine de 30 ans afin de permettre à Nordahl Lelandais de « conserver un espoir, fût-il lointain« . Celui-ci purge actuellement une peine de 20 ans de prison pour le meurtre d’un jeune militaire qui avait croisé son chemin en avril 2017.

Juste avant le début du délibéré, qui a duré environ 7 heures, Nordahl Lelandais avait une dernière fois présenté ses excuses à la famille de la petite Maëlys. « Je sais que les familles n’accepteront jamais mes excuses mais je me dois de leur présenter avec la plus grande sincérité« , avait-il déclaré.

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Après plusieurs versions fluctuantes pendant l’enquête et le procès, il a reconnu tous les faits qui lui sont reprochés mais nie farouchement toute atteinte sexuelle sur sa petite victime.

Depuis le début du procès, Nordahl Lelandais avait livré des versions fluctuantes sur la disparition de la fillette, variant notamment sur les circonstances de l’enlèvement de sa victime. Il a fini par reconnaître l’avoir tué « volontairement » en la frappant violemment au visage, quelques minutes après l’avoir emmenée de la salle des fêtes où il l’avait rencontrée peu auparavant.

Il a justifié cette flambée soudaine de violence en évoquant un accès de panique, une « hallucination », expliquant avoir vu sur le visage de la fillette apparaitre celui du caporal Arthur Noyer qu’il avait tué cinq mois plus tôt.

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