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Koh-Lanta : Jean-Philippe quitte le jeu à cause de ses pieds : « Nous n’avions pas les bons médicaments… » (EXCLU)

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C’est déçu et frustré que Jean-Philippe quitte « Koh-Lanta, Le Totem maudit » ce mardi 5 avril 2022, sur TF1. Ses pieds gonflés ne lui permettent pas de poursuivre l’aventure auprès de ses camarades sur le camp. Une décision médicale qu’il accepte et comprend. D’autant plus qu’il a dû aller d’hôpital en hôpital pour être soigné… Pour « Purepeople.com », il raconte.

Dans Koh-Lanta, Le Totem maudit, le sixième épisode a comme un air de déjà vu. En effet, Stéphanie a réintégré l’aventure avant d’être de nouveau éliminée mardi 5 avril 2022. Son retour, elle le doit au départ de Jean-Philippe, contraint de quitter le jeu sur décision médicale. L’aventurier de l’équipe rouge avait eu les pieds anormalement gonflés. Après avoir pris sur lui, il s’était résolu à appeler le médecin. Et le verdict est tombé, c’est un abandon forcé. En interview pour Purepeople.com, Jean-Philippe se livre sur cette expérience à l’autre bout du monde, évoquant l’état de ses pieds mais aussi les critiques dont il fait l’objet ainsi que sa relation avec ses fils et leur maman.

Que s’est-il passé avec vos pieds ?

J’ai été victime malheureusement d’une petite carence en vitamine B1. Ca s’appelle un béribéri et en fait j’ai fait une réaction au niveau des pieds où j’ai eu un mauvais flux sanguin, une petite dégénérescence, et malheureusement mes pieds ont gonflé. Le temps de me remettre sur pied, si je peux m’exprimer ainsi, était un peu trop long. Nous n’avions pas forcément les médicaments sur place du coup j’ai été contraint d’arrêter l’aventure.

Ils ont quand même pu vous soigner correctement sur place ?

Oui mais c’était assez long. Les médicaments ont bien agi mais seulement au bout d’une petite semaine. J’ai d’abord été dans une première clinique à Palawan avec la production. Ils ont bien compris avec quoi me soigner mais comme ils n’avaient pas forcément les bons médicaments sur place j’ai dû aller faire des tests supplémentaires. J’ai pris un avion pour Manille, je suis resté quelques jours à l’hôpital. J’ai pu être rapatrié ensuite en France. J’ai été suivi à l’hôpital de Dieppe quelques heures et une fois tout en ordre j’ai repris une vie normale. Tout est à présent derrière moi ou presque. Aujourd’hui j’ai juste envie d’y retourner car j’en avais encore sous le pied !

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Comment avez-vous vécu votre abandon médical ?

J’aurais presque envie de bannir le mot « abandon ». Pour moi c’est plutôt une contrainte technique qui m’a été imposée parce que le mot abandon ne fait pas partie de mon vocabulaire. Je sais que j’ai eu une chance inouïe d’avoir été sélectionné pour cette aventure donc pour moi l’abandon n’était pas envisageable. J’ai compris qu’il fallait arrêter parce que la production m’a expliqué le souci que j’avais. Du coup oui, je suis frustré, triste mais pas affaibli moralement car j’ai juste envie d’y retourner pour pouvoir me challenger de nouveau.

En partant avec le médecin, vous vous excusez, culpabilisez… Pourquoi ?

Je m’en veux à ce moment-là parce que j’ai toujours l’impression d’être le capitaine de l’équipe même si Louana était passée chef. J’avais toujours le sentiment d’être un élément moteur que ce soit humainement, sportivement, moralement. J’étais toujours en train de tenter de ressouder les liens dans cette tribu. Alors oui je me suis excusé car j’avais l’impression de les handicaper. Clairement j’étais dégouté mais ça faisait trois jours que je serrais les dents, que je souffrais. Durant l’épreuve des radeaux, il m’était impossible de pagayer avec les fesses sur les talons. J’avais tellement mal… A partir de ce moment, mes collègues ont commencé à le voir… J’ai bien compris que c’était vraiment médical, pas moral.

Sur les réseaux sociaux, vous ne faites pas l’unanimité. On vous dit arrogant, trop sûr de vous, que vous parlez trop… Comment prenez-vous ces critiques ?

Je les comprends, je les accepte, je me dis qu’au vu des portraits ou du moins des trente premières secondes, c’est dur de penser autrement. Après j’ai eu la chance de briller seul ou en équipe pour pouvoir prouver que ce que je disais était vrai et que je n’étais pas là par hasard. Et quand il a fallu faire la différence entre les hommes à deux reprises j’ai toujours été celui qui était en train de briller le plus. J’ai peut-être un fort tempérament, une grande bouche comme on dit, mais en tout cas je n’ai pas démérité ni avec mon équipe ni en solitaire. Donc si ils pensent ça, tant pis pour eux.

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Qu’est-ce qui a été le plus dur durant l’aventure ?

La pluie la nuit ! Elle est virulente, constante, époustouflante, la pluie pourrait avoir tous les adjectifs les plus destructeurs parce qu’elle est omniprésente, elle ne s’arrête jamais ! On a eu de la chance car on a connu quelques éclaircies mais je peux vous assurer que même pour le feu c’était un enfer. La première semaine avec Nicolas a dû essayer de l’allumer entre 400 et 500 fois et nous n’avons jamais réussi.

Vous dites participer à Koh-Lanta pour vos fils Célestin et Cyrius… Quelle relation entretenez-vous avec eux ?

Dans la vie de tous les jours j’ai toujours l’impression d’être le héros de mes fils. Je les emmène sur des chantiers, je les laisse toucher tous les outils donc c’est vrai que mes enfants sont des enfants rois pour moi. Mais j’impose aussi une rigueur et une discipline. Je vis avec mes deux petits garçons, je suis un papa poule ultra fusionnel. Je les materne autant que je les paterne.

Comment se sont déroulées les retrouvailles ?

J’étais très heureux de les retrouver mais aussi déçu de ne pas satisfaire leur désir de me voir sur les poteaux. C’était un challenge qu’ils m’avaient lancé. A Manille j’ai eu le droit de leur téléphoner pour les rassurer quand j’étais à l’hôpital mais eux ils ont cru que je pouvais les appeler car j’avais gagné un confort. Ils étaient donc hyper déçus pour ça mais heureux de savoir qu’on allait se retrouver.

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Vous évoquez votre rôle de père, sans toutefois évoquer la maman… est-ce un choix ?

On a tous une partie de vie privée. Aujourd’hui ce n’est pas nécessaire même s’ils ont une excellente maman avec laquelle je m’entends très bien. Je peux juste pour dire que je vis tout seul avec mes fils.

Vous avez un tatouage sur le buste et une partie du ventre. Que signifie-t-il ?

Si vous déchiffrez chaque morceau du tribal il est marqué « Célestin » dans mon dos avec un S qui finit sur mes hanches et sur mon pectoral il est marqué « Cyrius », le C qui est commun aux deux prénoms de mes fils est dans mon dos tout en haut. Et le chiffre romain 48 [XLVIII , ndlr] c’est l’addition de nos trois dates de naissance le 10 pour moi, le 12 pour Célestin et le 26 pour Cyrius.

Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis Koh-Lanta ?

Je reste le même Jean-Philippe que ce soit avant ou après Koh-Lanta : sûr de soi, avec l’envie encore plus rude de pouvoir aller me tester face à des éléments.

Contenu exclusif ne pouvant être repris sans la mention de Purepeople.com.

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