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Coralie Dubost après le scandale : elle dévoile une photo d’elle enceinte

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Députée dans la troisième circonscription de l’Hérault, Coralie Dubost s’est retirée de la vie politique après l’affaire sur ses « mirobolantes notes de frais ». Elle a souhaité ainsi se concentrer sur sa vie personnelle et notamment sa maternité. À l’heure du premier tour des législatives auxquelles elle n’a pas participé, elle est sortie de sa réserve… en image.

Alors que son parti La République en marche retient son souffle pour les législatives, Coralie Dubost profite de sa future maternité. La députée a dévoilé sur son compte Twitter sa nouvelle photo de profil, un cliché très estival sur lequel on la voit dans une robe verte à bretelle, le ventre bien arrondi. La politique de 39 ans attend en effet son premier enfant. Elle avait annoncé l’heureuse nouvelle en même temps que son retrait de la vie politique, deux jours après avoir été épinglée pour sa gestion humaine de certains collaborateurs et l’utilisation dispendieuse de ses avances de frais de mandat, des faits qu’elle conteste.

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Le mois dernier, Coralie Dubost est sortie du silence par voie de communiqué en raison du scandale révélé par Mediapart : selon un rapport d’un cabinet de ressources humaines transmis au printemps 2021 au déontologue de l’Assemblée nationale, publié par Mediapart, d’ex-collaborateurs de la politicienne lui reprochent de leur avoir imposé « des tâches relevant de la sphère personnelle« , des propos et comportements « dévalorisants » mais aussi un « conflit de valeurs » ou « éthique » en particulier sur l’utilisation de ses avances de frais de mandats. Il est notamment question de « dépenses vestimentaires mensuelles selon une fourchette allant de 1 500 à 2 000 euros » ou « de frais de restaurants très importants« , expose le rapport.

Une affaire à cause de laquelle elle a souhaité se retirer de la vie politique en ne se représentant pas à sa réélection pour les législatives dans la troisième circonscription de l’Hérault. Contestant les faits qui lui sont reprochés, l’ancienne compagne d’Olivier Véran a expliqué sa démarche dans un message publié sur les réseaux sociaux : « Depuis quelques jours, ma personne est visée par des attaques injustes qui desservent mon groupe politique, les échéances électorales et plus globalement la démocratie. (…) Je refuse d’être l’instrument d’une cabale antiparlementaire, de la même façon que je refuse de me prêter à un ping-pong de justifications qui confinent à un lynchage fantasmagorique. » Elle a ainsi déclaré vouloir se consacrer à sa famille, elle qui attend son premier enfant.

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À Mediapart, celle qui, comme chaque député, dispose d’une avance de frais de mandat de 5 373 euros mensuels qui s’ajoute à la rémunération des élus rappelle l’AFP, a déclaré avoir procédé à des remboursements de frais jugés non-liés à l’exercice du mandat de député, après un contrôle de la déontologue de l’Assemblée nationale pour les années 2018 et 2019. Une nouvelle épreuve pour celle qui a récemment perdu son père et qui avait été victime d’une agression en plein Paris alors qu’elle sortait d’un restaurant avec son compagnon. Sur sa photo Twitter, c’est une femme sereine qui souhaite tourner la page et écrire un nouveau chapitre de sa vie que l’on peut voir.

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