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Meurtre de Sophie Le Tan : Comment Jean-Marc Reiser repérait ses cibles…

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Jean-Marc Reiser est devant la justice pour répondre de ses actes, après avoir avoué le meurtre de Sophie Le Tan, 20 ans, dans une commune près de Strasbourg. Il clame qu’il n’a pas prémédité la mort, tandis que l’autre thèse met en lumière toute une stratégie pour attirer des proies, lui qui a déjà un lourd passé judiciaire de prédateur sexuel.

Le 27 juin 2022 a démarré le procès devant les assises du Bas-Rhin de Jean-Marc Reiser (61 ans), assassin présumé de Sophie Le Tan. Il a persisté : jamais il n’a souhaité la mort de l’étudiante de 20 ans, a répété, l’air détaché, celui qui a mis plus de deux ans à avouer avoir tué la jeune femme et jeté en forêt son cadavre démembré. Assassinat avec un piège minutieusement préparé ? Ou, comme le maintient Jean-Marc Reiser, meurtre sous le coup de la colère après des avances refusées ? Dans Le Parisien pourtant, le machiavélisme de ce prédateur sexuel explose.

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Avant ce 7 septembre 2018, à la fois jour des 20 ans de Sophie Le Tan et date de sa mort violente, Jean-Marc Reiser avait mis en place toute une technique pour repérer ses « proies » : « Des semaines durant, en guise d’appât, à l’été 2018, il laisse sur Leboncoin une annonce de location pour un appartement destiné aux étudiants. Un logement fictif. Les photos qui l’illustrent sont celles de l’appartement de sa mère. L’annonce, postée depuis un cybercafé, renvoie à plusieurs numéros de téléphone acquis sous de fausses identités. »

Quand les personnes arrivent pour les visites, l’homme est posté dans son logement et les scrute à la jumelle. Il vérifie qu’elles ne soient pas accompagnées et suffisamment à son goût. Il va d’ailleurs dévoiler une fascination malsaine pour les jeunes femmes d’origine asiatique, comme Sophie Le Tan. Une jeune femme qu’il avait déjà croisée à l’université, là où lui-même avait « repris des études en master d’archéologie des mondes anciens, mention civilisation byzantine« .

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Les jurés, quatre hommes et deux femmes, ont jusqu’au 5 juillet pour essayer de comprendre ce qui s’est passé le 7 septembre 2018 à Schiltigheim, commune limitrophe de Strasbourg. Les enquêteurs étaient rapidement remontés vers Jean-Marc Reiser, déjà condamné pour viols en 2003 et acquitté faute de preuves dans une autre affaire de disparition en 2001. D’importantes traces de sang soigneusement effacées ont alors été découvertes chez lui et de l’ADN de la victime sur une scie dans sa cave. Après plus de deux ans de déni et de versions fluctuantes, il avait fini par avouer en janvier 2021, plus d’un an après la découverte du squelette incomplet de l’étudiante en forêt en octobre 2019. Il encourt la perpétuité.

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