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Arthur Egloff accusé d’agression sexuelle : gros malaise suscité par sa scène dans le film « Rien à foutre »

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Après avoir été publiquement montré du doigt lors d’une projection du film « Rien à foutre » en mars dernier, le comédien Arthur Egloff fait désormais face à une accusation d’agression sexuelle qui remonte à 2017. Sa scène dans le film résonne de façon gênante avec ce qu’on lui reproche aujourd’hui.

La scène du film Rien à foutre a pris une autre dimension depuis que l’un de ses acteurs, Arthur Egloff, 34 ans, a été placé en garde à vue au début du mois de juin, suite à la plainte d’une jeune femme qui dénonçait un viol rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France. Les faits ont été requalifiés en agression sexuelle, précise le quotidien et le comédien français vivant en Belgique est renvoyé devant le tribunal correctionnel.

Rien à foutre est un film d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre avec Adèle Exarchopoulos dans le premier rôle. L’histoire raconte les pérégrinations d’une jeune hôtesse de l’air qui travaille pour une compagnie low-cost. Une séquence du film porte sur une soirée où l’héroïne, en état d’ébriété et sous influence de drogues, fait face à un autre steward qui tente une approche, avortée quand elle le repousse. Un personnage incarné par Arthur Egloff.

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Le jour d’une avant-première du film au mois de mars à Bruxelles à laquelle Arthur Egloff participait, il a fait face à une spectatrice lui demandant si sa scène avait été scénarisée ou improvisée. Elle justifiait sa question par le fait qu’il avait « agressé sexuellement plusieurs de (ses) amies« . Une autre se présentant comme « une victime d’Arthur Egloff » avait ensuite pris la parole pour dire sa difficulté à assister à « une telle scène dans le film« .

Deux version s’opposent

Depuis ce mois de mars 2022 et les invectives de ces jeunes femmes, Arthur Egloff a été placé en garde à vue dans les locaux du 2e district de la police judiciaire parisienne, le 8 juin dernier, pour « viol par personne en état d’ivresse » à la suite d’une plainte déposée contre lui en début d’année. « Dans sa déposition, la plaignante, une jeune femme évoluant dans le milieu artistique, dénonce des faits qui auraient eu lieu dans un cadre privé le 28 juillet 2017« , précise le journal.

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Invitée à une anniversaire, la plaignante était rentrée dormir chez un ami qu’elle connaissait depuis quelques années. Mais la nuit qu’elle décrit a tourné à l’agression, quand elle s’est réveillée en sursaut, tandis que l’homme qui l’héberge pratique une pénétration digitale. Elle s’est cloîtrée alors dans le salon après l’avoir repoussé. Dans sa plainte, la victime présumée, traumatisée par ce moment, explique avoir pris conscience de la gravité des faits grâce à une thérapie. Ce qui explique pourquoi elle a mis cinq années à porter plainte.

De son côté, Arthur Egloff conteste tout viol à l’égard de son amie mais admet avoir tenté une approche physique. Il affirme avoir renoncé car elle n’était pas consentante. Son avocat Me Hector Lajouanie souligne que son client a un casier vierge et que les faits de viol ont rapidement été requalifiés par la justice en agression sexuelle. Un procès doit se tenir le 2 décembre. Pour l’heure, aucun lien n’est fait entre les accusations lancées après la projection du film Rien à foutre et la plainte de la jeune femme. Les réalisateurs de Rien à foutre se disent quant à eux choqués par l’affaire. Ils rappellent leur soutien à la parole des femmes, tout en soulignant qu’au cours du tournage, le comédien n’avait montré aucun signe d’irrespect.

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Arthur Egloff reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de l’affaire.

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