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Jean-Luc Delarue consommait « 20 grammes de cocaïne par semaine » : « c’est fini, sinon je meurs » avait-il assuré, un an avant sa disparition…

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A l’occasion de l’anniversaire de la mort de Jean-Luc Delarue, TF1 revient sur le destin tragique d’un grand monsieur de la télévision. Coqueluche des médias dans les années 2000, son image de gendre idéal s’était fissuré en 2010, à son arrestation pour possession de drogue… La première chaîne a retrouvé les images de son interview confidences, survenue quelques mois plus tard, où l’animateur se racontait pour la première fois, sans fard.

A 20 grammes par semaine

Il s’était confié à Benoît Duquesne dans l’émission « Complément d’enquête » dont le numéro spécial était consacrée aux addictions sous toutes leurs formes. A l’antenne, il avait assuré, 4 mois après le début d’une cure : « Moi c’est fini à vie l’alcool, c’est fini à vie la drogue, c’est fini à vie les médicaments, je n’ai pas le choix sinon je meurs« .

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Et d’expliquer que sa consommation de cocaïne était dangereusement montée à 20 grammes par semaine. Jean-Luc Delarue avait alors reconnu « Je dormais plus, j’écrivais un bouquin, je voulais absolument le finir avant fin août. Et j’étais tombé dans un truc, je ne sais plus si je prenais de la cocaïne pour écrire un livre ou si j’écrivais un livre pour me donner des raisons de prendre de la cocaïne ». Perdu entre le jour et la nuit, il était « complètement tombé dedans » et ne « savais plus comment en sortir« …

« Pour mettre ses émotions sous cloche »

Au cours de cet entretien, Jean-Luc Delarue avait également confié avoir consommé quasiment tout le temps tout seul.  Et de tordre le cou à une idée reçue sur la cocaïne : « On dit que c’est une drogue festive, pour moi ça n’a jamais été une drogue festive. Ça a toujours été une drogue de solitaire ». A vif, le quarantenaire avait admis qu’il utilisait la drogue  « pour mettre ses émotions sous cloche ». Et de conclure : « Parce que, sans doute que je contrôlais mal mes émotions. Surtout parce que je voulais les contrôler et je pense qu’il ne faut pas les contrôler« .

F.A

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