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Affaire Dutroux, son ex Michelle Martin a laissé mourir de faim 2 fillettes : « Un profond dilemme s’est posé à moi »

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Le nom de Michelle Martin, l’ex-femme et complice de Marc Dutroux, est revenu sous les projecteurs en raison de la libération totale dix ans après sa conditionnelle. Ses agissements restent encore dans toutes les mémoires. Elle s’en était expliquée lors de son instruction.

L’émoi est grand en Belgique et au-delà depuis l’annonce de la libération totale de l’ex-femme et complice de Marc Dutroux, Michelle Martin, âgée de 62 ans. Le 28 août 2022 à minuit, sa libération conditionnelle va prendre fin, après un délai d’épreuve de dix ans, a révélé l’AFP. Elle avait déjà suscité la colère quand la justice lui a accordé une libération conditionnelle après cette affaire criminelle qui a marqué indéniablement le pays. Accueillie dans un couvent en 2012, elle s’était installée dans la propriété d’un ancien juge. Elle ne fera plus l’objet de suivi judiciaire et pourra voyager sans autorisation.

Condamnée en 2004, Michelle Martin a été reconnue coupable d’avoir activement participé aux séquestrations par son ex-mari de six fillettes en 1995 et 1996, dont quatre sont mortes. Elle a divorcé en 2003 de Marc Dutroux – ils s’étaient mariés en 1988 et auront trois enfants -, condamné à perpétuité. Ce dernier, âgé de 65 ans, continue de purger sa peine en prison et a vu ses demandes de libération conditionnelle rejetées jusqu’à présent.

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Quand les atrocités de Marc Dutroux ont été révélées, le rôle de celle qui est ensuite devenue son ex-femme n’a cessé d’interroger. Pourquoi n’a-t-elle rien dit alors qu’elle savait que son mari commettait des enlèvements et séquestrait ses victimes ? Un portrait de La Libre a tenté d’apporter des éléments de réponse et notamment la défense de l’accusée qui disait être victime d’emprise : « C’est comme s’il me droguait. Il n’avait pas besoin d’être là. Il était dans tous les pores de ma peau. (…) Avec le temps, j’en avais de plus en plus peur… Je n’avais plus de personnalité, je ne pensais plus ce que je voulais, je ne me sentais plus moi-même. » Ayant perdu son père très jeune dans un accident de voiture et élevée par une mère qui l’aurait comme étouffée, elle a expliqué à la justice avoir fait un transfert et considéré Marc Dutroux comme son « dieu ».

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Marc Dutroux l’aurait donc privée de son humanité, car elle a laissé mourir de faim deux fillettes, Julie et Mélissa, alors que l’homme est emprisonné. Elle a apporté ses justifications aux enquêteurs : « Lorsque je suis arrivée devant la cache, un profond dilemme s’est posé à moi, comme depuis le début où j’ai appris la présence des enfants à Marcinelle. En même temps, je voulais ouvrir cette cache et d’un autre côté, je me refusais à l’ouvrir. Je ne voulais pas me rendre complice de leurs actes mais je voulais également venir en aide à ces enfants. J’avais également peur de ces enfants. (…) Dans mon esprit, l’image de lions, de bêtes féroces qui auraient pu m’agresser avait pris place. Je sais que cela peut être difficile à concevoir, mais j’étais tout à fait déconnectée de la réalité.« 

Décrite en déni complet de responsabilité dans son bilan médico-psychologique à la fin de l’instruction, Michelle Martin s’apprête à reprendre une vie normale. Son accueil risque d’être délicat dans un pays à jamais traumatisé par cette affaire. Un autre complice de Marc Dutroux, Michel Lelièvre, avait été roué de coups et son appartement saccagé, selon son avocate, peu après sa sortie de prison en décembre 2019 après plus de 20 ans d’incarcération.

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