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Divertissement

Harlem (Star Academy 4) : « Je refais surface aujourd’hui car j’ai une belle histoire à raconter »

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Public : Vous êtes passé par une rude épreuve après votre participation à la Star Ac’ : la rue. Avez-vous vraiment été SDF et comment avez-vous réussi à vous en sortir ?

Harlem: Pour être plus précis, j’ai toujours été un « enfant de la rue ». Mon histoire avec la rue ne date pas d’hier. Ceux qui me connaissent bien avant la Star Ac, savent que je suis artistiquement né dans la rue, que ce soit avec mon ancien groupe « Harcèlement Textuel » (on nous appelait les rappeurs du métro à l’époque) ou mes amis d’enfance, qui vous le confirmeront. Beaucoup de gens l’ignorent mais j’ai un passé assez tumultueux et une adolescence pas évidente. Je suis passé par des périodes très difficiles, dès mon plus jeune âge car ma défunte et tendre maman rencontrait elle-même de grosses difficultés à cette époque. N’ayant pas eu de papa à la maison, j’ai très vite été celui qui secondait ma mère et qui se substituait au père que nous n’avions pas eu. Il a fallu que j’aille très tôt travailler sur les marchés le matin (Place du marché à Cergy, ndlr) à l’âge de 11 ans pour gagner un peu d’argent mais j’ai très vite déraillé avec des petits business illégaux. Attention je ne me plains pas, j’ai parfaitement conscience qu’il y a toujours pire que soi, et c’est d’ailleurs ce relativisme qui m’a permis de m’en sortir. La musique a ensuite sauvé ma vie car elle occupait le plus clair de mon temps et m’a canalisé. J’ai souvent tendance à dire que je suis « expert en ascenseur émotionnel et en creux de la vague » car j’ai vécu autant de choses exceptionnelles dans ma vie que d’évènements compliqués. Force est de constater que j’en reviens toujours, car aujourd’hui, je peux le dire assez fièrement, j’ai clairement rebondi. En effet, je suis passé du stade de personne en difficulté, à celui de multi-propriétaire et entrepreneur. Concrètement, je possède aujourd’hui un grand nombre de logements (il achète des petits immeubles de rapport en province pour les remettre en état puis les mettre à la location par la suite, ndlr). C’est beaucoup de travail et ça ne s’est pas fait en un jour (il m’a fallu près de 7 ans) mais je pourrais uniquement vivre de mes loyers si je le désirais aujourd’hui. Cependant, je suis beaucoup trop curieux de nature et j’ai d’autres aspirations que de siroter des cocktails à la plage pour ne rien faire. Mon objectif est d’utiliser cet argent intelligemment, à des fins constructives pour moi et mon entourage. La plus belle des récompenses quand je me lève le matin, est de pouvoir me sentir utile grâce à mes actions. J’ai donc décidé de me bouger pour aider les autres.

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Aujourd’hui, vous avez fait de cette triste expérience, une vraie leçon de vie et même, votre nouveau job. Vous pouvez nous en dire plus ?    

H: Oui, il faut savoir tirer leçon du passé. Comme dit précédemment, je suis aujourd’hui à la fois investisseur immobilier et entrepreneur. Avec mes 2 autres associés Luc et Matthieu, nous avons créé Goodliz, une startup innovante et utile, qui est en voie de révolutionner le marché locatif. Nous sommes approchés par de très grands acteurs du marché immobilier avec des propositions de collaboration, de rachat ou d’entrée au capital et notre initiative est également soutenue par Olivier Klein, Ministre délégué chargé de la ville et du logement. Nous avons créé un document gratuit, le RIL (Relevé d’Identité Locative) qui permet de régler deux problématiques très importantes :

1. Permettre aux locataires de prouver qu’ils n’ont jamais eu d’impayés ou commis de dégradations lorsqu’ils sont en recherche de logement
2. Rassurer les propriétaires et agence immobilières sur le profil du locataire AVANT qu’il n’entre dans le logement

Autre point clé de ce document, et non des moindres : Le RIL a été pensé pour un accès au logement juste et équitable et comporte une dimension sociale. Il permet d’éviter toute discrimination lors de la sélection du locataire. 

Nom, prénom, couleur de peau, s*xe, religion, handicap ou signes particuliers, sont des informations volontairement écartées et n’apparaissent pas sur le document.

 Cela permet également d’éviter tout phénomène de « stalking » de la part du propriétaire ou de l’agence immobilière (investigations sur Google ou sur les réseaux sociaux avant sélection). Goodliz, notre société offre aussi la possibilité aux propriétaires qui le souhaitent d’utiliser un outil de gestion locative en ligne génial, permettant par exemple de faire ses baux, quittances de loyer, ou états des lieux sur ordinateur, smartphone ou tablette avec signature électronique et intégration des photos.

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Que pensez-vous de cette saison de la Star Academy ?

H: Pour être tout à fait honnête, je croule sous le travail et je n’ai malheureusement pas eu le temps de regarder cette saison. J’ai juste entendu dire que le niveau était très bon et que les élèves faisaient ce qu’ils voulaient contrairement aux autres années (rires).

Recommanderiez vous à la jeune génération d’y participer ? Et si vous avez un regret lié à votre participation, quel est-il ?

H: Oui, je pense que cela peut être une belle opportunité si on a déjà son plan en tête, une petite équipe et quelques morceaux efficaces de côté. Je n’ai aucun regret concernant ma participation. Mon passage dans cette émission, a été pas mal décrié à l’époque dans le milieu rap. J’avais une bonne petite notoriété auprès des puristes dans cette musique, et j’avais déjà un parcours en maison de disques avant la Star Ac. Avec du recul, je me rends compte que j’avais vu juste. Le rap aujourd’hui est devenu mainstream. J’étais juste un peu en avance sur mon temps (rires).

Avez-vous tiré un trait définitivement sur la musique ?

H: Non non. En tant que rappeur derrière un micro, très probablement. En tant que producteur et directeur artistique, je pense que je reviendrai. J’ai une vraie appétence pour la composition, les mélodies et l’écriture donc un retour sous une autre forme oui, pourquoi pas ?

Êtes-vous toujours en contact avec d’anciens Académiciens ?

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H: Oui, j’ai d’ailleurs revu Lennie il y a quelques jours par hasard, et c’était très émouvant de se recroiser presque 20 ans après. Elle n’a pas changé. J’ai aussi repris contact avec quelques camarades de ma saison récemment comme Hoda ou Sofiane. Quoi qu’il en soit je n’ai jamais craché dans la soupe et je garde cette expérience en tête, comme un joli souvenir de colonie de vacances. J’ai longuement décliné les invitations en télé ou les propositions pour participer à d’autres programmes de télé-réalité par la suite car je n’ai jamais eu pour objectif principal de m’exposer.

Je refais surface aujourd’hui car j’ai une belle histoire à raconter et un message à faire passer auprès gens. Si je peux, à mon petit niveau, inspirer certaines personnes et leur redonner espoir, en leur démontrant que tout est possible, c’est le seul signal que j’aimerais leur envoyer. Croyez en vous, et une fois que vous aurez atteint vos objectifs, pensez à redistribuer… C’est ce que je tente de faire avec le RIL en aidant les locataires et les propriétaires gratuitement aujourd’hui.

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Étienne-Hadrien Feyrandrier

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