Connect with us

Divertissement

« Les raccourcis ont plombé votre réforme », « Des perdants, notre journaliste en a trouvés rapidement », Anne-Elisabeth Lemoine reçoit Elisabeth Borne et se montre déterminée !

Published

on

Le bus, le train, ou un autre moyen de transport,… Ce mardi 7 mars, se déplacer dans les villes va relever du challenge voire de l’impossible. En effet, la France devrait être bloquée en marge de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Une journée teasée depuis plusieurs semaines qui a pour but de faire plier Élisabeth Borne et son gouvernement sur la question des retraites. Anne-Élisabeth Lemoine a d’ailleurs ouvert les hostilités ce lundi 6 mars sur le plateau de « C à Vous ». Ou plutôt, a tenté de prouver à la Première ministre que cette réforme allait faire des « perdants ».

« Les raccourcis, les approximations, ont plombé votre réforme. Olivier Dussopt a affirmé hier dans Le Parisien ‘avec cette réforme, il n’y aura pas de perdants’. Pourtant, des perdants, madame la Première ministre, notre journaliste en a malheureusement trouvé facilement », a d’abord déploré la présentatrice avant d’ajouter : « Notamment Jean-Claude, professeur de lettres et d’histoire en Seine-et-Marne et Pascal, salarié du tourisme ». Justement, Jean-Claude, est apparu quelques secondes après dans un magnéto concocté par la quotidienne de France 5. Lors de son intervention, ce professeur a fait le point sur sa situation.

Lire Aussi  Magali Berdah : accusée d’être trop refaite, elle explique ce qui l’a poussé à faire de la chirurgie

À voir également : Elisabeth Borne : piégée sur France 2 !

Anne-Élisabeth Lemoine « s’attaque » à Élisabeth Borne, la Première ministre ne rompt pas

« Je suis né en 1963. Je suis professeur en lycée professionnel en lettres histoires depuis la rentrée 1989. Dans la situation actuelle, je peux partir à taux plein à 62 ans », constate-t-il avant de déplorer : « avec la réforme, je vais devoir travailler 9 mois supplémentaire, soit une année scolaire de plus, ce qui fait de moi un perdant de cette réforme ». Même son de cloche du côté de Pascal.

« J’ai commencé à travailler à 16 ans, j’ai 60 ans. Et actuellement, je peux partir en retraite sauf que j’avais prévu, en voyant le montant de ma retraite, de rester deux ans de plus pour avoir une légère surcote ». Mais pour y avoir droit, dans le cas où la réforme entre en vigueur, Pascal sera obligé de rester « travailler jusqu’à 64 ans ». Il devra donc rester quatre ans de plus. « Donc il va y avoir des perdants ! Contrairement à ce qu’affirme Olivier Dussopt », a tenté de faire prendre conscience Anne-Élisabeth Lemoine. Malheureusement pas suffisant pour faire flancher Élisabeth Borne. « Alors tout dépend de ce que vous appelez des ‘perdants’. On ne va pas vous dire qu’il ne va pas y avoir de gens qui vont travailler davantage pour assurer l’avenir de notre système de retraite par répartition », s’est défendu la Première ministre, prouvant, une fois de plus, qu’elle excellait toujours pour trouver une parade.

Lire Aussi  Sarah Fraisou : son apparence physique interpelle à nouveau les internautes

R.F

Advertisement

Á La Une