« Je reprends le journal au mois de juin » : Caterine Matausch dément son départ de France Télévisions et demande « du respect », sa mise au point cash

Partira ? Partira pas ? Ce vendredi 5 mai, nos confrères du Parisien ont annoncé qu’après 36 ans de bons et loyaux services chez France Télévisions, Catherine Matausch allait quitter le navire. La journaliste de 63 animait notamment le « 12/13 » et le « 19/20 » le week-end. Toutefois, la principale intéressée, contactée dans la foulée par nos confrères, s’est dite « stupéfaite d’apprendre une telle nouvelle par voie de presse ».

Pour elle, son avenir est clair : « en l’état, je reprends le journal en juin et je n’ai pas programmé mon départ ». Malgré tout, toujours d’après nos confrères, le départ serait bel et bien acté du côté de France Télévisions et les négociations de ses modalités sont toujours en cours entre les deux parties. Un discours qu’elle a également tenu auprès de Télé-Loisirs.

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Caterine Matausch finalement chez France Télévisions à la rentrée ?

En effet, elle assure être « tombée des nues » lorsqu’elle a découvert l’information, toujours par voie de presse. « Je demande juste du respect !« , explique-t-elle par téléphone à Télé-Loisirs. C’est au début des années 80 qu’elle a rejoint les éditions régionales de France 3. Quelque temps après, Henri Sannier la repère et lui propose d’intégrer, en 1987, la rédaction nationale de la Trois. C’est depuis 2004 que Catherine Matausch dirige les éditions de la mi-journée et du soir le week-end.

Si, au final, son départ ne serait plus aussi sûr, France 3 aurait déjà revu ses plans pour ses emblématiques « 12/13 » et « 19/20 ». Ces cases devraient devenir, à la rentrée prochaine, des JT baptisés pour l’instant « Ici 12/13 » et « Ici 19/20 ». En 2021, elle a d’ailleurs pris la parole pour faire part de sa déception lorsqu’elle a appris que les JT de 12h et 19h allaient disparaître pour être remplacés par 24 journaux régionaux. « Ces journaux, c’est toute ma vie professionnelle. J’ai fait mon métier avec simplicité, passion, rigueur, et un profond respect des téléspectateurs. J’ai forcément ressenti une grande tristesse et une incompréhension. Ces journaux, c’est une institution », déplorait-elle, le cœur lourd.

R.F