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Divertissement

« On s’essuie les pieds sur mon enfance » : coup de gueule de Samuel Benchetrit sur RTL, l’époux de Vanessa Paradis dénonce un mépris des quartiers !

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Ce dimanche 7 mai 2023, Samuel Benchetrit était l’invité de Mohamed Bouhafsi dans Focus sur RTL. Une occasion pour l’époux de Vanessa Paradis d’évoquer son enfance dans les quartiers et l’image dont la plupart des gens en ont désormais. « Moi, je me suis embourgeoisée, je suis maintenant à Paris, mais j’ai l’impression qu’on s’essuie les pieds sur mon enfance », déplore-t-il. « Je viens de ces quartiers. On n’oublie jamais d’où l’on vient. Mon enfance était merveilleuse, elle était dure parfois, mais comme tout le monde. Il y a aussi des enfants qui naissent dans des milieux très aisés et qui sont malheureux, ce n’est pas ça le problème ».

Pour le réalisateur, écrivain, scénariste, auteur de théâtre et acteur de 49 ans, « il y a un avenir très puissant dans ces quartiers. Et si on ne s’en occupe pas, forcément, il y a une colère qui va naître comme dans une famille, si on ne s’occupe pas d’un enfant à un moment donné, il va déconner, il va se sentir rejeté », estime-t-il.

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« Jamel, Omar Sy, Ramzy »

Samuel Benchetrit est formel. « Tous ses mômes qui viennent de ces quartiers et qui y arrivent on les aime. Tous ceux qui nous ont accompagnés depuis des années, qui viennent de Trappes, Jamel, Omar Sy, mon copain Ramzy, on les aime vachement, ils sont merveilleux, pas uniquement parce qu’ils sont drôles, mais parce qu’ils sont très intelligents et qu’ils ont peut-être compris quelque chose d’autre ». « Au lieu de les dénigrer, il faut les encourager », ajoute le cinéaste né à Champigny-sur-Marne au début des années 70.

Ce n’est pas la première fois que le papa de Jules et Saül se livre sur son enfance modeste « en cité HLM ». De passage dans C à Vous le 12 avril dernier, Samuel Benchetrit avait fait l’éloge de ces endroits trop souvent critiqués à ses yeux. « On dit tellement de mal des cités HLM tout le temps. On en dit beaucoup de mal par rapport à ce que l’on pourrait en tirer. Et ça ne se passe pas si mal que cela. Il n’y a pas toujours des gens qui tirent à la Kalachnikov par la fenêtre », avait-il lancé. « J’étais très heureux. Je jouais au foot avec mes copains il y avait une solidarité il y avait quelque chose… Et ça s’est durci ». De tendres confidences.

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V.B

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