Enfants tueurs : les pires crimes de l’histoire commis par des mineurs

Certains enfants et adolescents tueurs seront pleinement conscients de leurs actes et n’auront aucun remords ni regrets, tandis que d’autres ne seront jamais capables d’expliquer leur geste.

Tueries familiales en France

En Corse, rien ne prédestinait Andy, 16 ans, à commettre l’irréparable, pourtant il va tuer toute sa famille durant leur sommeil dans la nuit du 11 au 12 août 2009. Ses parents et ses deux frères jumeaux sont retrouvés morts le lendemain. Andy s’est dénoncé à la police sans jamais avoir pu expliquer son geste. Plus tôt dans la journée, son oncle l’avait retrouvé errant et perdu sur la plage. Une famille aimante et sans problème massacrée par leur propre enfant.

En Seine-Maritime, Pierre, 14 ans, garçon connu pour être poli et premier de la classe, est seul à la maison ce 27 octobre 2004. Il affirme avoir eu “l’idée” de tuer ses parents pendant qu’il faisait son devoir de rédaction. Assis sur le canapé, il regarde le film d’animation Shrek. À ses côtés, le fusil de chasse de son père, il attend le retour de ses parents, son petit frère et sa petite sœur. Le jeune adolescent semblait “détaché” et “étranger” aux faits d’après les enquêteurs. Il n’a pas été en mesure d’expliquer son geste.

La fausse victime

En 2006 au Canada, Jasmine Richardson, une adolescente de 12 ans tombe amoureuse d’un certain Jeremy, 23 ans. Ses parents l’interdisent de le fréquenter. Un jour, Jeremy Steinke se rend au domicile et tue les parents de la jeune fille avant de demander à Jasmine de poignarder devant lui son petit frère âgé de 8 ans.

Il s’est avéré lors du procès que cette dernière était loin d’être une victime. Elle avait demandé à plusieurs reprises à son petit ami de tuer sa famille. Les deux amoureux sont vite rattrapés par les autorités. Elle écopera uniquement de dix ans de prison et fera un séjour en hôpital psychiatrique. Elle est en totale liberté depuis 2016 et vit discrètement sous une nouvelle identité.

Le monstre 

©PHOTO JOHN HICKEY, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS/À droite, Derrick Robie, 4 ans.

Été 1993, dans la campagne à côté de New York. Eric Smith, âgé de 13 ans, réussit à isoler dans un bois un garçon de 4 ans, Derrick Robie. Il l’étrangle, le frappe au visage à l’aide de pierres et lui fait subir divers sévices sexuels. Il avouera le crime quelques jours après l’enterrement du petit garçon.

Garçon roux, à lunettes et aux taches de rousseurs. Il expliquera avoir subi durant de nombreuses années des moqueries et intimidations, exprimant ainsi sa rage et sa frustration sur la jeune victime qui n’était responsable de rien. Il dira que ce dernier ne méritait absolument pas ce sort. En 2021, à 41 ans et après une 11 ème tentative, il obtient une libération conditionnelle.

Les enfants diaboliques de Liverpool

©GettyImages

James Bugler, 2 ans.

En 1993, au Royaume-Uni, Jon Venables et Robert Thompson ont commis des actes d’une atrocité sans nom sur un jeune enfant de 2 ans. La mère de James Bugler le laisse quelques minutes à l’entrée du boucher dans un centre commercial. C’est assez de temps pour que les deux enfants, Jon et Robert, âgés de seulement 10 ans, le kidnappe. Leur but ? Isoler l’enfant afin qu’il se fasse renverser par un véhicule. Pendant le trajet de près de 3 km, ils vont maltraiter l’enfant qui les a suivis de bon cœur. Ils le frappent et le font tomber sur sa tête. Ils lui jettent de la peinture avant de le lapider et de le frapper avec une barre de fer et des briques. L’enfant décédera. Mais Jon et Robert, continueront en plaçant le corps sur les rails d’une voie ferrée avant qu’un train ne le percute. Deux jours plus tard, le corps sera découvert par deux autres enfants.

Les enfants démoniaques seront libérés après huit ans de prison, à 18 ans. Ils changeront d’identité. Selon les rumeurs, l’un d’eux aurait modifié son visage à l’aide de la chirurgie esthétique. Jon Venables refait parler de lui, il a été arrêté pour avoir téléchargé des contenus pédopornographiques.

JAD