Sheila, Dalida, Catherine Deneuve, Elton John… retour sur la vie de Chris BonAmour, le chanteur qui s’est construit dans l’intimité des stars

Chris BonAmour est un chanteur, auteur et compositeur indépendant originaire de Lyon. Dès sa tendre enfance, il se passionne pour la musique, et notamment pour le chant, que toute sa famille pratique. Comme il s’amuse à le raconter, ses voisins venaient même se plaindre à ses parents car il chantait à tue-tête des chansons de Véronique Sanson, William Sheller ou encore Barbara.

Des débuts chez Claude Carrère

Chris commence sa carrière à 15 ans en tant que stagiaire auprès de Claude Carrère. Il rencontre ainsi tous les grands noms de la musique, tels que Dalida avec laquelle il est devenu ami, Claude François, Line Renaud, Julie Pietri ou encore Sheila. « Je garde un souvenir extraordinaire de cette époque. C’est là que j’ai découvert des artistes comme Sacha Distel, Sheila, mais surtout Dalida que j’ai connue sur les émissions de Midi Première. J’étais très jeune et j’ai découvert cette femme formidable qui à travers ses chansons donnait de la joie, mais j’ai aussi découvert une femme fragile qui était tellement humaine et merveilleuse, à la fois tellement gentille avec tout le monde, respectueuse. Ce qui n’était pas le cas d’autres artistes qui étaient odieux avec les fans et que je ne citerai pas. »

Claude Carrère, ou « Papapitou » comme le surnommait Chris BonAmour, était un véritable mentor pour l’artiste. Visionnaire, il est pourtant décédé dans la plus grande indifférence : « Les gens a qui il a apporté une gloire incroyable ne sont même pas venus à son enterrement. Et ça m’a fait beaucoup de peine. Je lui suis tellement reconnaissant pour ces merveilleuses années passées chez lui ».

Et chez Yves Saint-Laurent…

Quelques années plus tard, Chris devient vendeur chez Yves Saint-Laurent, dans la célèbre boutique rue du Faubourg Saint-Honoré. Pendant 20 ans, il aura l’occasion de travailler avec le célèbre couturier et de rencontrer plusieurs reines, princesses et autres icônes internationales : l’impératrice Farah Diba (l’épouse du Shah d’Iran), la Princesse Grâce de Monaco, Catherine Deneuve, Geraldine Chaplin ou encore Elton John, qui lui a offert une paire de lunettes bleues, à retrouver dans son clip Je voudrais. « Un rêve éveillé au quotidien. J’étais très impressionné. » dit-il en repensant à ces belles années.

À cette époque, Chris assistait très fréquemment à de nombreux concerts à Olympia. Effectivement, Paulette Coquatrix, la femme de l’ex-directeur de l’Olympia, était une cliente régulière de l’enseigne. Devenant amis, une place lui était réservée dans la salle mythique chaque soir. Ray Charles, Claude Nougaro, Véronique Sanson… Chris a eu l’honneur de les voir sur scène. Des moments à jamais gravés dans sa mémoire et qui lui ont sans doute donné l’envie de devenir chanteur à son tour.

Une première carrière musicale avortée

Il commence à écrire alors quelques chansons. Une de ses collègues, qui aimait beaucoup ses créations, lui suggère d’envoyer ses chansons à plusieurs producteurs de musique. Très peu de temps après, le producteur de Roch Voisine le contacte pour enregistrer un 45 tours au Studio Marcadet, accompagné par les musiciens de Johnny Hallyday. « C’était un rêve d’enfant » se rappelle-t-il. Mais deux semaines plus tard, Chris apprend finalement que son disque ne sortira pas : son producteur préfère se concentrer sur les tubes du groupe canadien, qui rencontraient un grand succès à ce moment-là. Une véritable douche froide.

Chris BonAmour, un éternel optimiste

Face à cet échec, Chris ne baisse pas les bras : il va alors continuer sa vie en tant que vendeur, chez Yves Saint-Laurent, Hermès puis chez Ralph Lauren à Cannes pendant 12 ans, sans toutefois perdre le goût pour l’écriture. Mais en 2016, les médecins diagnostiquent chez Chris un cancer des ganglions, l’obligeant à s’arrêter de travailler. Souhaitant vivre « 112 ans en pleine forme » selon ses propres mots, Chris continue de croire en sa bonne étoile car « même quand ça ne va pas, je suis en pleine forme ». Durant son hospitalisation et pendant sa rémission, il écrit même des chansons, pensant à l’avenir et se donnant pour objectif de « donner le moral aux gens ». C’est ainsi que débute sa carrière.

Plusieurs projets, en France et à l’étranger

Chris est très vite contacté par Étienne Louvain, un attaché de presse, qui lui fera rencontrer Valentin Aubert, le producteur du dernier album de Christophe Maé. De cette collaboration naît son premier EP Tranquille, sorti en 2017. Se succèdent ensuite les succès : Le Malin, Josette, Ces Petits gestes, Je veux du réel… des titres aux milliers de vues qui portent sur les relations humaines, les sentiments ou encore sur la pollution et la chirurgie esthétique, mais toujours rempli d’humour et d’optimisme.

D’ailleurs, son dernier album composé de 12 titres et son dernier clip s’appellent ainsi : Optimiiiste, avec la participation de son amie Évelyne Leclerc. « C’est vraiment la chanson qui me définit. Quoiqu’il arrive je suis optimiste et je me lève de bonne humeur. Pour moi, toutes les épreuves sont un passage. Je prends tout avec philosophie et je transforme tout en positif » aime-t-il rappeler à propos de cette chanson.

Dès lors, Chris commence à se produire en France, comme au Festival Le Salagou en chanson où il assure la première partie de Michael Jones, mais également en Ukraine, où il aura l’occasion de réaliser deux clips, dont la reprise de la musique de Joe Dassin Et si tu n’existais pas. Effectivement, Chris connaît Paul Manandise, un chanteur franco ukrainien réputé. Ensemble, Chris et Paul font la tournée des différentes radios et plateau de télévision ukrainien où il sera l’invité numéro principal. En Ukraine, pays qui aime particulièrement les chanteurs français, Chris est donc accueilli telle une « pop-star ».

Des projets à venir…

Des projets, Chris en a plein la tête. Avec son arrangeur et rappeur « Gio », Chris enregistre actuellement ses futures chansons au studio N7W pour un troisième album J’te kiffe, qui sortira d’ici la fin d’année ou au début de l’année prochaine. Un album qui s’annonce « toujours aussi joyeux et dansant ». Ouvert d’esprit, Chris BonAmour innove sans cesse, s’inspirant des musiques étrangères (notamment arabe et indienne), mais également en s’inspirant des artistes contemporains, comme Vianney, Gims ou encore Angèle.

Son rêve ? Faire un duo avec Julien Doré, Véronique Sanson ou encore Clara Luciani, qu’il aime écouter en faisant du sport, de la peinture à l’huile ou du jardinage. Mais Chris va plus loin : il espère un jour se produire à L’Olympia, où tout à commencer.

Ce qu’il aime par-dessous tout ? Rencontrer ses fans avec qui il entretient un rapport particulier : « Je parle avec tout le monde parce que j’adore cet échange […] il y a pas mal de personnes qui m’écrivent d’Amérique du Sud et ça me fait rire car même s’ils ne comprennent pas ce que je chante, ça leur fait du bien fou. C’est pour moi la plus belle des récompenses ».

Alors n’hésitez pas à écouter ses chansons, regarder ses clips et à le voir en concert. Car selon ses propres mots, « Je crois que je suis sur scène comme je suis dans la vie. J’essaye de transmettre, je regarde vraiment les gens dans les yeux, j’essaye de les faire applaudir. Il y a vraiment une interaction. Je ne me prends pas pour un chanteur, je me prends pour quelqu’un qui écrit des choses pour faire du bien et qui les chante. C’est pour ça que j’aime échanger avec le public, surtout après les concrets. » Expérience garantie !

LR

Vous pouvez retrouver les titres de Chris sur les différentes plateformes de téléchargement de musique (Spotify,Deezer, Apple Music, Amazon Music, etc.), mais également sur sa chaîne Youtube juste ici.

Nous vous conseillons également de le suivre sur ses réseaux sociaux (Facebook, TikTok, Instagram) pour être tenu au courant de son actualité en temps réel ! D’ailleurs, Chris poste régulièrement des vidéos pleines d’humour et n’hésite pas à vous répondre en commentaires ou en privé, alors vous pouvez lui envoyer un petit message !