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“Tais-toi et intègre-toi”, Ramzy Bedia se confie comme jamais sur son enfance et les sacrifices de son père pour lui offrir une éducation catholique !

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Il est Le Portrait de la Semaine, ce dimanche 21 mai 2023 à 19h30 dans l’émission Sept à Huit sur TF1. Avec quelque 30 ans de carrière, Ramzy Bedia est un comédien très populaire qui a fait des débuts remarqués grâce au duo qu’il formait avec Eric Judor. Ensemble, les humoristes ont signé de grands succès, de la série H au carton de La Tour Montparnasse infernale. Plus récemment, les deux acolytes étaient réunis dans l’émission-série LOL : qui rit sort sur la plateforme Prime Video qui a été tant décriée par Blanche Gardin. Et c’est bien grâce à l’humour que ce fils de parents algériens arrivés en France suite à l’indépendance du pays du Maghreb, est parvenu à s’en sortir et à se faire un nom dans le milieu du spectacle. Emmenant même aujourd’hui, sa petite sœur Melha sur ses pas… “Je ne voulais pas tourner avec ma sœur, c’est bizarre. On n’est pas une famille de comédiens ou d’acteurs, ce n’est pas dans nos gènes” avouait-il en janvier dernier à Thomas Sotto lors de la sortie de son film Youssef Salem a du succès, leur première apparition commune au cinéma.

 

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J’allais à l’école catholique, je faisais mes prières tous les matins, je les connais par cœur encore”

Aujourd’hui, à 51 ans, ce père de quatre enfants se livre en toute transparence auprès d’Audrey Crespo-Mara sur son enfance atypique et sur son père qui, à la tête d’une famille de onze personnes, a travaillé très dur, et jusqu’à 80 ans, pour lui offrir une école privée catholique. Un moyen de s’intégrer… : “J’allais à l’école catholique, je faisais mes prières tous les matins, je les connais par cœur encore, […] et le soir, je voyais mon père le front sur le sol en train de prier et j’avoue que je ne comprenais pas, je lui disais ‘mais papa pourquoi je ne prie pas comme toi? Il me disait : ‘Chut, sois comme les autres, tais-toi et intègre-toi.’ À l’époque, c’était comme ça » délivre-t-il en souriant. Et pour cela, son père n’a pas eu le choix :  “Il a continué à travailler en artisan taxi pour pouvoir me payer l’école privée parce qu’on était à Gennevilliers dans une banlieue difficile donc il m’a mis à l’école dans la ville d’à-côté, à Asnières”, raconte Ramzy Bedia. Un papa qui peut sûrement être fier de compter deux stars dans sa famille !

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F.V.

 

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