« Nos petits-déjeuners commençaient par une ligne de coke » : Johnny Hallyday sous l’influence d’une célèbre chanteuse américaine… Cette relation toxique qui a viré au cauchemar !

Le 1er juin 2023 devrait paraître l’ouvrage de Sam Bernett, Johnny Circus – La tournée cauchemar de Johnny Hallyday, aux éditions de l’Archipel. Un livre au sein duquel l’auteur raconte la « rencontre fatale » entre le Taulier et Nanette Workman, chanteuse américaine traumatisée par un viol qui a malheureusement sombré dans la drogue 10 ans avant de faire la connaissance du rockeur. Accro aux produits illicites, la star née à Brooklyn a entraîné l’interprète d’Allumer le feu dans ses travers.

À l’époque, Johnny Hallyday était marié à Sylvie Vartan. « Début 1970, elle débarque en Angleterre pour assurer quelques séances de voix pour des monstres sacrés – Joe Cocker, les Rolling Stones, John Lennon, Elton John. Lors d’une séance d’enregistrement, Johnny, de passage à Londres pour enregistrer son album, est immédiatement attiré par cette grande et très belle choriste aux yeux bleu acier. Et puis sa voix. Rocailleuse, puissante. Le rocker français est scotché sur place », écrit Sam Bernett. Un extrait relayé par nos confrères de Télé Loisirs. « À la fin des séances d’enregistrement londoniennes, Nanette s’envole pour Paris. Engagée par Hallyday, elle s’éprend du guitariste Rolling, avec qui elle vivra pendant plus d’un an avant de croquer Johnny. C’est le début d’une passion destructrice et d’une descente aux enfers. Nanette et Johnny ne se quittent plus – professionnellement pour l’instant ».

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« Je dormais une heure par nuit »

Admiratif, celui qui épousera Laeticia Hallyday des années plus tard ne tarissait pas d’éloges sur Nanette Workman. Selon lui, la chanteuse « était un génie musical à l’état brut. Un mélange de Piaf et de Tina Turner. […] C’était une tigresse… Nanette avait un talent fou, c’est de ça que je suis tombé amoureux ». Une histoire d’amour qui finira par virer au drame. « Elle m’a fait beaucoup de mal. C’est elle qui m’a plongé dans la drogue. Nos petits-déjeuners commençaient par une ligne de coke. Je dormais une heure par nuit », confiait-il.

D’après Gilles Lhote, auteur de Johnny : Le guerrier, « le rockeur carbure aux amphétamines et à la cocaïne. Un rythme tellement tendu qu’il s’est surnommé en riant ‘Captain Sniff’ ! […] Avec Nanette, ils faisaient des concours de lignes sur le capot de la Rolls. […] Johnny m’avait raconté que, dans le délire que les deux amants vivaient tous les jours, le challenge était ouvert et qu’il fallait faire toujours plus fort. C’était la règle de ce jeu à la con ». « Je savais que c’était les choristes, Madeline Bell et Doris Troy, qui fournissaient la drogue. Que Nanette était sa pire ennemie. Qu’elle le détruisait moralement et physiquement. C’est elle qui lui a fait le plus de mal », ajoutait l’ami de Johnny Hallyday, Sacha Rhoul. Une relation destructrice qui prendra fin avec la tournée Johnny Circus.

V.B