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Divertissement

“Ils ont giflé ma mère, menottée face contre terre”, Gims fait de tristes confidences à Léa Salamé dans “Quelle Epoque !”

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Encore un numéro de Quelle Epoque ! épique. Ce samedi 27 mai 2023, juste après la cérémonie de clôture de la 76e édition du Festival de Cannes, le talk-show de seconde partie de soirée de France 2, recevait un nouveau plateau éclectique. Aux côtés de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, le trompettiste Ibrahim Maalouf, actuellement en tournée, le célèbre producteur Thomas Langmann et Michel Denisot, venus présenter un documentaire sur l’incroyable success story de la famille Rassam, Amélie Mauresmo, nouvelle patronne de Roland Garros et, pour ouvrir le bal des discussions, le rappeur Gims. Ce dernier, toujours en promotion de son album Les dernières volontés de Mozart a dû essuyer quelques moqueries suite à ses déclarations affirmant que les pharaons avaient l’électricité. S’il s’en est expliqué, précisant que ce passage de l’interview pour “Oui Hustle” sur YouTube ne durait que deux minutes sur une séquence de deux heures, le chanteur affirme néanmoins être étonné de l’ampleur de la polémique et ne rien regretter : “Je ne regrette pas, parce que j’ai blessé personne”a-t-il expliqué face à Léa Salamé. Et ce, contrairement à ses propos sur la “bonne année”, en 2021, quand il avait demandé aux musulmans de ne pas lui présenter leurs vœux car ça ne correspondait pas à ses “convictions” : “Ça je regrette… mes parents sont chrétiens… je regrette, j’aurais pas dû faire ça, le timing était pas bon…” a t-il commenté, avant d’ajouter : “C’étaitune connerie, c’est sûr”.

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“Ils mettent tout le monde par terre, ma mère, ils l’ont giflée… c’était pas utile”

Si l’artiste de 37 ans s’est parfaitement sorti de la situation avec beaucoup d’humour, il n’a pas manqué d’attendrir aussi en évoquant son enfance. Et c’est l’ancienne acolyte de Laurent Ruquier qui lui demande de raconter l’intervention policière qu’il a vécu quand il vivait en famille dans un squat. “Un matin vous êtes avec vos parents, et là vous dites : ‘des huissiers et la police défoncent la porte, je n’oublierais jamais la vision de ma mère menottée face contre terre lors d’un de ces raids’.  Qu’est-ce qui se passe à ce moment-là dans la tête du petit garçon que vous étiez ?” lui lance la journaliste. Et Gims, d’une voix posée, de répondre :  “Ça va tellement vite, vous savez un raid, c’est la police, une unité spéciale pour les expulsions, on a des délais, on t’envoie une lettre, deux lettres, etc. et au bout d’un moment c’est la police qui arrive, comme si c’était un réseau de trafiquants, alors qu’on n’est que des squatteurs.”, explique-t-il avant de préciser : Ils mettent tout le monde par terre, ma mère, ils l’ont giflée, après ils l’ont mise par terre, menottes, face contre terre, un genoux sur la tempe… c’était pas utile.” Et Christophe Dechavanne de le lancer sur le sujet des trafiquants. Le “rappeur ténor” avoue : “après, j’ai partagé des squats avec des drogués, des dealers. On m’a proposé de faire un peu de business, de faire passer, quand j’étais gamin, mais non… j’étais tellement absorbé par la musique, le dessin…” dit-il avec une moue montrant qu’il n’était visiblement pas intéressé. Lui qui a passé toute sa scolarité alors qu’il vivait dans des squats de rues s’amuse aujourd’hui à faire un bon mot : “Quand je sortais, je rentrais chez moi”, lance-t-il, amusé. Car il ne paraît pas en garder un souvenir si terrible que ça : “C’était dur les squats parce que je me comparais, je regardais la vie des copains à l’école et je me disais que oui, c’était beaucoup plus dur, mais c’est en vérité une période où je n’ai pas eu besoin d’argent… je ne pensais pas à ça en fait, c’était le souci de mes parents.” Et de conclure, philosophe : “quand on est gamin, on s’adapte à toutes les situations”.

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F.V.

 

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