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« Traitons-les avec respect », « faisons en sorte qu’ils puissent vivre dans ce pays » : le cri du coeur de Mélissa Theuriau dans « Clique » pour les travailleurs sans-papiers

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Un documentaire pour appeler à changer les choses ? Peut-être bien. La journaliste Mélissa Theuriau a dévoilé son nouveau projet, « Premier de corvée », d’ores et déjà disponible sur Arte.tv. Un documentaire dans lequel les téléspectateurs vont pouvoir découvrir Makan, un travailleur clandestin malien. Pour gagner sa vie, ce jeune homme de 35 ans cumule deux emplois. Avec des livraisons de repas à vélo et en travaillant dans les cuisines d’un restaurant parisien. Sans cela, il ne pourrait subvenir aux besoins de sa femme et ses enfants, restés au Mali et qu’il n’a plus vus depuis des années…

Invitée à en faire la promotion ce mercredi 7 juin, Mélissa Theuriau a reçu les compliments de Mouloud Achour pour son travail, dans « Clique ». L’animateur mettant en avant le fait qu’elle ait réussi « à mettre de l’humanité sur des statistiques ». « Parce que souvent, quand on parle des sans-papiers, qu’on parle de Premier de corvée, on parle de chiffres. On parle d’économie. Là on voit les problématiques humaines. On se rend compte à quel point on a déshumanisé ces gens-là », a-t-il constaté.

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Mélissa Theuriau, sa demande à travers son reportage

L’avis de l’animateur a bien évidemment été rejoint par la compagne de Jamel Debbouze. Celle-ci s’est même souvenue : « on l’a projeté récemment en présence de Makan, de pleins de travailleurs sans-papiers c’était super émouvant. Mais aussi en présence de travailleurs sociaux, des juges, des gens qui travaillent au premier plan qui connaissent tous ces chiffres et cette économie parfaitement. Et qui étaient bouleversés parce qu’ils rejoignent ce que tu dis là : ‘on ne connaît pas leur vie' ». La journaliste assure qu’Andréa, la cheffe de Makan, ne savait rien de son employé : « Elle embauche ce gars depuis des années. Mais elle ne soupçonnait absolument pas la vie cachée, discrète, de peur aussi, et quotidienne, de ce travailleur ».

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À travers ce récit, Mélissa Theuriau souhaite briser les nombreux clichés liés aux travailleurs sans-papiers. « C’est important de montrer que ce pays a besoin de ces hommes et ces femmes, qu’en aucun cas ils ne sont venus prendre le métier des autres », assure-t-elle avant de demander : « Traitons-les avec respect, réduisons les délais pour les régulariser, faisons en sorte qu’ils puissent vivre dans ce pays en l’aimant. Et aimer ce pays, c’est aussi en faire partie ». Un avis, qui va sans doute diviser, mais qui a le mérite d’être franc.

R.F

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