« L’amour est dans le pré » : cet agriculteur de la saison 15 vient d’être condamné à de la prison !

En 2019, Laurent Levacher participait à la saison 14 de l’émission « L’amour est dans le pré ». Si à l’époque, l’agriculteur de Vatteville-la-Rue, en Seine-Maritime avait fait parler de lui à cause des ses relations amoureuses et de sa façon de parler un peu crue, il fait aujourd’hui les gros titres pour une triste raison. Poursuivi en justice pour abandon volontaire d’animaux, l’agriculteur vient d’être condamné.

Tout a commencé en 2020 quand les autorités locales ont remarqué que les 400 bovins de Laurent Levacher semblaient maltraités. Très vite, de nombreuses vidéos insoutenables avaient fait le tour de la Toile, de quoi conduire l’agriculteur face à plusieurs contrôles sur son exploitation. Accusé d’avoir abandonné ses bovins, Laurent Levacher avait ensuite été pointé du doigt par la Fondation Brigitte Bardot qui œuvre pour la protection des animaux.

« Faute d’avoir suffisamment d’eau ou de nourriture, les animaux divaguaient dans les rues pour aller en trouver ailleurs. Des carcasses abandonnées ont été trouvées dans les champs et certains animaux étaient très maigres, dans un état sanitaire déplorable. L’un d’eux a d’ailleurs dû être euthanasié » avait alors confié un membre de la fondation dans les colonnes du Parisien.

Laurent Levacher : l’agriculteur condamné à de la prison
Ce vendredi 8 septembre, Laurent Levacher comparaissait devant la 4e chambre correctionnelle de Rouen. Face au juge, l’homme de 48 ans s’est défendu face au juge en déclarant en pleurs : « Toute énergie, je l’ai mise dans mes animaux. J’avoue, j’ai laissé tomber l’administratif à un moment pour m’occuper de mes bêtes. Mais ce cheptel, c’est ma vie. »

Ce mercredi 13 septembre 2023, le verdict est tombé, l’agriculteur a été condamné mercredi à une peine de quatre mois de prison avec sursis pour abandon d’animaux. La représentante du parquet de Rouen, Elise Mallet, avait-elle estimé que le mis en cause n’était pas « en capacité d’exercer sa profession de manière satisfaisante », soulignant qu’il y avait eu « 17 mains courantes pour absence de soins, 112 mains courantes pour défaut d’abreuvement, un taux de mortalité très important, au-delà de la norme ».
ES