« Saint-Tropez » et « douches de champagne », Kad Merad a-t-il pris la grosse tête ?

Ils ont fait connaissance en 1991 alors qu’ils travaillaient sur Oüi FM et depuis, ils ne se sont jamais vraiment quittés. Depuis qu’ils ont croisé le chemin d’un certain Jean-Luc Delarue qui a fait basculer leur carrière à la télé en leur proposant l’émission « Les 30 dernières minutes« , sur France 2,
Kad Merad et Olivier Baroux

, alias KDO, ont enchaîné les succès.

« On a gardé les pieds sur terre »

D’abord avec la cultissime « Grosse émission » sur Comédie !, en 1999, qui a permis la folle ascension du duo comique. Et à nos confrères de Paris Match, Kad Merad explique que le star-system ne leur est jamais monté à la tête. Il précise : « La grosse tête, nous ? On a gardé les pieds sur terre. On aurait pu basculer mais, entre la mère d’Olivier et mes parents, ça filait droit. Et on n’a pas le temps pour Saint-Tropez et les douches de champagne, on travaille trop« .

Au fil du temps, entre les sorties télé, ciné, et les projets en solo, Kad et Olivier se sont toujours retrouvés – en 2003, ils ont sorti « Mais qui a tué Pamela Rose ? » au cinéma, puis en 2012, « 
Mais qui a re-tué Pamela Rose ?

« , et enfin en 2016, ils ont lancé une émission spéciale : « C’KDO« . À propos de ces rendez-vous, ils expliquent d’ailleurs à l’hebdomadaire : « Ce n’est pas un besoin, c’est une obligation ! » Et Kad Merad d’avouer tendrement : « De tous les gens que j’ai rencontrés, c’est la personne avec qui j’ai le plus envie de travailler. Tu ne le savais pas, hein ? »

« Il n’y a pas de jalousie, pas de méchanceté« 

Avec le
mari de Julia Vignali,

Olivier Baroux admet également : « Il n’y a pas de jalousie, pas de méchanceté. On sait qu’on n’a pas à se séduire, à se plaire, on vient du même endroit ». Un binôme qui a traversé comme ceci les difficultés du « milieu écrasant, très dur », qu’est le cinéma. Et d’ailleurs, la star des 
« Choristes », et de « Bienvenue chez les Ch’tis »

assure que tout cela est grâce à son ami. Il lui déclare : « À deux, on est plus forts. Même si on ne fait pas tout ensemble, savoir qu’on peut compter sur l’autre nous a permis de tenir jusque-là ».

F.A