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Divertissement

« On est un pays de liberté d’expression et de création » : la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak réagit aux propos chocs de Gérard Depardieu

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Le dernier numéro de Complément d’enquête consacré à
Gérard Depardieu

continue de faire couler de l’encre. Exit
Faustine Bollaert

, Juju Fitcats et
Clara Morgane

, c’est au tour de Rima Abdul Malak, la ministre de la Culture, d’évoquer le comportement de l’acteur. « Ce qui m’a choquée ce sont les propos qu’on voit dans ce reportage tenus par Gérard Depardieu », a-t-elle confié sur les ondes de France Info. « Ils sont dits sur le ton de la blague et de la provocation alors qu’ils sont extrêmement graves. Ils sont d’une violence terrible, qui sont contraires à la dignité même de l’être humain et au respect des femmes et des enfants. »

Une séquence particulièrement choquante du documentaire présenté par Tristan Waleckx avait suscité l’indignation générale. Dans celle-ci, le monstre sacré du cinéma sexualise une fillette de 10 ans. À plusieurs occasions, il adresse également des commentaires grivois à l’interprète qui l’accompagne durant son voyage en Corée du Nord : « Tu vas prendre une belle douche, tu vas penser à moi, sa petite chatte », lui lance-t-il, parmi d’autres « plaisanteries » suggestives.

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De nouvelles mesures mises en place

Sous le choc,
le réalisateur Fabien Onteniente a assuré ne plus vouloir collaborer avec Gérard Depardieu

. Un choix que Rima Abdul Malak respecte, tout comme elle semble respecter les artistes qui prendront la décision inverse. « On est un pays de liberté d’expression et de création. S’ils souhaitent proposer des rôles à Gérard Depardieu, libre à eux », a-t-elle indiqué.

Elle compte par ailleurs prendre des mesures pour « empêcher le harcèlement et les violences sexuelles et sexistes notamment sur les tournages de film ». « Depuis plusieurs années on s’est mobilisés sur ces questions et on a mis une conditionnalité aux aides du CNC à l’obligation de former les équipes des films ».

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« On a un enjeu énorme de formation, de sensibilisation en tant que ministère de la Culture, et c’est notre rôle de le porter avec le Centre national du cinéma », a-t-elle ajouté. Et de conclure : « Soyons concrets, agissons ! »

V.B

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