Paris : une fillette violentée en maternelle, sa maîtresse est placée en garde à vue

À Paris, une petite fille de trois ans a vécu un véritable calvaire pour sa première rentrée scolaire. La maitresse responsable a été placée en garde à vue. Mais que risque-t-elle ? On vous en dit plus.

Ces derniers temps, la Justice a à faire. Pour cause, la France regorge actuellement de faits divers. Alors que le procès de Mazan fait grand bruit, le rappeur Koba LaD a, lui aussi, atterri sous le feu des projecteurs pour une triste raison. En effet, il est impliqué dans un accident de la route, ayant causé la mort d’un homme, William Dogbey. Pour l’heure, l’enquête suit son cours.

Toutefois, une autre histoire fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. Pour cause, une petite fille de trois ans a vécu une première rentrée scolaire pour le moins traumatisante. Sur une vidéo choc qui circule sur la Toile, on aperçoit une enseignante frapper la fillette dans le dos alors qu’elle pleure, avant de lui asperger du liquide en plein dans le visage.

Paris : la maman de la fillette violentée témoigne

Les images, qui font le tour sur les réseaux sociaux, ont été filmées de manière fortuite. En fait, c’est une maman qui, en filmant son enfant au moment des faits, a capturé la preuve des violences subies par la petite fille. Ces derniers se seraient déroulés le 3 septembre dernier, soit le lendemain de la rentrée scolaire. À l’heure actuelle, la petite, qui prenait pour la première fois le chemin de l’école, est toujours sous le choc des événements.

Depuis l’incident, l’enfant de trois ans resterait prostrée chez elle, et serait terrifiée à l’idée de retourner à l’école. « Elle me demande si la maîtresse est toujours là-bas », témoigne sa maman. Le cœur en miette, cette dernière se désole auprès de France 2 : « J’ai fait confiance à l’école et après tu trouves ta petite fille comme ça. Ce n’est pas normal. Quand j’entends ma fille pleurer, vraiment ça fait mal. Je veux pleurer, mais je n’y arrive pas ». 

La maîtresse est placée en garde à vue

Au lendemain de la publication des images abominables des violences endurées par la petite fille, CNews indique que l’institutrice a été placée en garde à vue. En effet, nos confrères précisent qu’elle a été convoquée ce lundi 16 septembre, au commissariat du XVe arrondissement de Paris. L’employée de l’école maternelle doit répondre aux questions, et témoigner auprès des forces de l’ordre.

En parallèle, une enquête préliminaire a été ouverte par le Parquet de Nanterre, puisque les parents de la fillette ont, bien entendu, porté plainte. Le mardi 10 septembre, la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, a parlé d’une « honte pour notre école ». Tandis que l’enquête se poursuit, le rectorat a suspendu et remplacé la professeure des écoles. Toutefois, il affirme que l’institutrice n’avait « aucun antécédent » dans son dossier. Aussi, une procédure disciplinaire a été lancée à son encontre sans délai. Toutes nos pensées vont à la petite fille, qui, on l’espère, se remettra de ce regrettable incident.

Ces images sont terriblement choquantes et inacceptables dans notre École.

J’ai demandé sans délai le lancement d’une procédure disciplinaire, avec une suspension immédiate de la professeure.

J’adresse tout mon soutien à la victime et sa famille, qui sont prises en charge. https://t.co/5yUT9SgKM7

— Nicole Belloubet (@NBelloubet) September 9, 2024

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