Laurence Ferrari et son mari Renaud Capuçon en deuil après la mort d’un proche

Le monde de la musique est en deuil. Renaud Capuçon et sa femme Laurence Ferrari tout particulièrement. Le couple avait tissé de profonds liens d’amitié avec le pianiste américain Nicholas Angelich, malheureusement mort à l’âge de 51 ans ce lundi 18 avril à Paris. La journaliste et le violoniste ont pris la parole sur les réseaux sociaux pour saluer le talent du musicien disparu et lui rendre hommage : « Nicholas, comme ta sonorité, tu étais lumineux et tendre à la fois. Tu étais un pianiste hors norme, un ami sensible, fidèle, généreux. Ton départ brutal nous laisse un grand vide. Je ne jouerai plus jamais une note de Brahms sans être près de toi« , a écrit sur Twitter Renaud Capuçon.

Ce message, Laurence Ferrari l’a reposté, ajoutant quelques mots venus tout droit de son coeur : « Immense tristesse après cette disparition car Nicholas Angelich était un seigneur du piano. Souverain dans Brahms, frôlant le sublime dans tout ce qu’il faisait. Nous perdons un ami cher et un musicien extraordinaire.« 

Le week-end de Pâques s’est avéré dévastateur pour le milieu de la musique classique. Outre la disparition de Nicholas Angelich, emporté par une maladie respiratoire à l’âge de 51 ans, deux autres grands acteurs du milieu se sont aussi envolés. Radu Lupu, pianiste roumain de 76 ans, décédé d’une longue maladie en Suisse selon l’AFP. Harrison Birtwistle s’est quant à lui éteint à l’âge de 87 ans, entouré des siens dans la ville de Mere en Angleterre.

Les trois musiciens étaient grandement respectés. Harrison Birtwistle était l’un des principaux compositeurs de musique contemporaine britannique, son oeuvre s’étendant de la musique de chambre à l’opéra. Birtwistle avait composé son premier opéra, Punch and Judy, à la fin des années 60. Parmi ses plus grands succès figurent Gawain et Le Masque d’Orphée.

Le pianiste roumain Radu Lupu était une légende de son instrument et a marqué des générations d’auditeurs avec ses interprétations sensibles et délicates de Schumann, Brahms, Schubert ou Beethoven. Nicholas Angelich était un grand interprète des oeuvres pour piano de Beethoven, Brahms et Liszt, mais aussi des compositeurs du XXe siècle, parmi lesquels Messiaen, Stockhausen, Boulez ou Bruno Mantovani.