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Carole Bouquet revient sur la mort tragique du père de son fils : « Ma vie a basculé… »

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En le croisant pour la première fois, Carole Bouquet a su qu’elle aimerait Jean-Pierre Rassam pour l’éternité. Malheureusement, le cinéaste est mort, à l’âge de 44 ans, en 1985.

Récemment à l’affiche du téléfilm Ils s’aiment… enfin presque ! d’Hervé Brami, Carole Bouquet quitte un temps les plateaux de tournage. Le public la retrouvera effectivement, du 15 septembre au 12 octobre 2022, sur la scène de La Scala, à Paris. La comédienne incarnera Bérénice, dans la tragédie éponyme de Jean Racine, et les spectateurs cherchent d’ores et déjà à obtenir leurs tickets. Il y en a un qui devrait sans doute venir l’applaudir, c’est son fils Dimitri Rassam.

Dimitri, 40 ans, est le fruit des amours de Carole Bouquet et du réalisateur Jean-Pierre Rassam. Cette histoire, dès le début, a été une pure folie pour l’actrice, qui a vécu un véritable coup de foudre. « Jean-Pierre est arrivé, il marchait comme Charlie Chaplin et parlait sans s’arrêter, raconte-t-elle dans une interview accordée au journal Le Monde. Dès qu’il est entré, je l’ai aimé. J’ai été éblouie par l’intelligence de cet homme, sa drôlerie« . Malheureusement, les tourtereaux n’ont pas connu une d’happy ending comme dans les comédies romantiques.

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Longtemps, j’ai été incapable de parler de sa mort

En 1985, la mort les a séparés de manière extrêmement brutale et prématurée. Jean-Pierre Rassam, connu pour ses diverses addictions, dont une à l’héroïne, est décédé en janvier 1985 à l’âge de 44 ans… malgré les efforts de sa compagne. Elle l’avait amené en Grèce, à l’époque du tournage du film James Bond, Rien que pour vos yeux, pour le sevrer. « Puis nous avons tourné à Londres, j’avais tout organisé pour qu’il n’ait pas de tentations. J’ai fait un enfant avec lui car il allait bien, il avait arrêté, rappelle-t-elle. Je pensais, comme une gourde, que je le protégerais. Je sais désormais que l’amour ne guérit pas. Jean-Pierre n’est pas mort d’une overdose. Il devait continuer à prendre du Gardenal, pour contrebalancer les effets de l’héroïne, et faisait des crises d’épilepsie. Le 28 janvier 1985, son coeur a lâché. Ma vie, ce jour-là, a basculé. Longtemps, j’ai été incapable de parler de sa mort, je ne trouvais pas les mots… »

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