Jane Birkin : son petit fils révèle son excessive consommation de drogues

Le 11 décembre 2013, le clan Birkin faisait face à un terrible drame : le décès de
Kate Barry

, fille aînée de
Jane Birkin

. À l’époque, la célèbre photographe portraitiste n’avait que 46 ans. À l’approche du 10e anniversaire de sa mort, son fils, Roman de Kermadec, a souhaité rendre un dernier hommage à sa maman en publiant My Own Space, un livre paru le 1er septembre dernier aux éditions de La Martinière.

À l’occasion de la sortie de cet ouvrage, le jeune homme, habituellement discret, a accepté de se livrer sur la terrible chute du 4e étage qui a coûté la vie à sa mère. Si la position de Jane Birkin et de
Charlotte Gainsbourg

a toujours penché en faveur de l’hypothèse de l’accident, Roman de Kermadec ne partage pas leur avis. « Pour moi, non », confiait-il récemment dans les colonnes de Paris Match.

Au cours de son interview avec nos confrères, le petit-fils de l’artiste britannico-française a également évoqué la sombre période qui a suivi cette tragédie. « Je suis allé vivre chez ma grand-mère et j’ai sombré. Je me suis assommé d’alcool, c’était tellement violent de voir mon univers s’effondrer, d’être orphelin à 25 ans, sans comprendre vraiment pourquoi. J’étais en colère contre elle, contre le monde entier et, en même temps, si triste. Et c’est ce que je ressens encore aujourd’hui vis-à-vis de sa mort », a-t-il ajouté.

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« Un bon candidat à la consommation »

Ce n’était malheureusement pas la première fois que Roman de Kermadec sombrait dans une consommation excessive d’alcool et de drogues. Ce dernier avait déjà plongé dans l’excès à l’âge de 18 ans, ce qui avait poussé sa mère à l’expédier au Canada pour sa toute première cure de désintox.

De son côté, Kate Barry a longtemps affronté les mêmes démons. Elle était d’ailleurs à l’origine de la création d’Apte, un « centre pour aider les personnes toxico-dépendantes ». « C’était sa façon de se réparer de sa toxicomanie, de se réparer tout court. C’est quelque chose que je n’ai compris que très récemment, étant moi-même un ancien addict« , s’est souvenu son fils. Et de conclure : « Il y a un terreau, et en ce qui me concerne, mon enfance compliquée, l’absence de père, une famille d’artistes qui vit sous les projecteurs, tout ça fait de moi un bon candidat à la consommation excessive d’alcool, de drogue et ce qui va avec. Au début, ça me semblait rock’n’roll, cool. Et je pensais trouver ma liberté. J’ai vite vu que c’était une prison. » De bouleversantes déclarations.

V.B