« Le bâtard » : un Ehpad toulousain dans le viseur pour soupçons de maltraitance

Un Ehpad à Toulouse fait face à plusieurs plaintes pour maltraitance. En effet, la fille d’un résident dévoile des centaines d’heure d’enregistrements accablant le personnel.

Des témoignages poignants émergent, faisant état d’accusations graves à l’encontre du personnel soignant de l’Ehpad de l’Écuyer à Toulouse. Des proches de résidents dénoncent des actes de violence physique et psychologique, ainsi que des défaillances en matière d’assistance, plongeant l’établissement dans une tourmente inattendue.

L’Ehpad de l’Écuyer se retrouve au cœur d’une controverse, marquée par le dépôt de plusieurs plaintes émanant de familles de résidents. Parmi les plaignants, Juliette Loore raconte son expérience, ponctuée de vidéos déchirantes illustrant les mauvais traitements infligés à son père au sein de la résidence. Interrogée par BFMTV, Juliette Loore s’est livrée sans retenue et a dévoilé des enregistrements choquants.

Le témoignage et les preuves de Juliette Loore

Le choix de Juliette Loore de documenter ces actes troublants résulte d’une quête de réponses insatisfaisantes de l’Ehpad et de l’observation déconcertante de la détérioration de la santé de son père. Les enregistrements clandestins dévoilent un tableau accablant de brutalités, révélant une réalité bien plus sombre que ce que l’on aurait pu imaginer. Qui plus est, la plaignante assure avoir des centaines d’heures d’enregistrements de la sorte, prouvant la culpabilité du personnel.

Les vidéos clandestines détenues par Juliette Loore révèlent l’envers du décor, mettant en lumière des scènes de violences verbales et physiques perpétrées à l’encontre des résidents. Un membre du personnel, filmé en flagrant délit, profère des injures et commet des actes violents, laissant entrevoir une lacune évidente dans la supervision du personnel. Ainsi, sur l’un des enregistrements dévoilés à BFMTV, nous entendons clairement :

Qu’est-ce que tu me fais là? Il a enlevé la culotte en plus le bâtard !

Une autre plaignante s’exprime

Éveline Navlet, une autre plaignante, pointe du doigt l’établissement pour « non-assistance à personne en danger » après le décès de sa mère consécutif à une chute, fruit d’une absence de surveillance adéquate. Éveline explique ainsi qu’une résidente a voulu la déplacer, et comme personne ne l’en a empêchée elle est tombée. Ces récits émouvants soulèvent des questionnements essentiels sur la responsabilité de l’Ehpad dans la protection de la vie et de la dignité de ses résidents.

Interpellé par BFMTV, le groupe Domus Vi, gestionnaire de l’Ehpad, affiche sa prise de conscience des allégations tout en exprimant son étonnement face au défaut de communication préalable des plaignants à la direction. Actuellement, le dossier est entre les mains de la justice, ouvrant la voie à une enquête approfondie. Par ailleurs, nous vous parlions de l’enfant de 9 ans disparu pendant une randonnée en montagne et retrouvé en Espagne, ainsi que la mère de famille qui a tué son voisin et a caché le cadavre dans sa cave.

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