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Les bas du front », l’ex Miss France Sonia Rolland déterminée dans sa lutte contre « l’extrême-droite

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Sonia Rolland a livré un discours politique très fort sur le plateau de Quelle Époque. Invitée pour assurer la promotion de son premier film Un destin inattendu qui a été diffusé sur France 2 le 3 janvier dernier et qui a réalisé un très bon score d’audience en rassemblant 3,37 millions de téléspectateurs et 17% du public global, l’ex Miss France est revenue sur son année de règne, et sur les secousses qu’elle a subies. La comédienne, que l’on retrouve également dans Tropiques criminels, a révélé avoir subi de nombreuses attaques racistes, et avoir également été la cible de nombreuses menaces de mort, mais a heureusement pu compter sur le soutien de Geneviève de Fontenay : « C’était surtout Mme de Fontenay qui à l’époque recevait des lettres horribles qui disaient que les armes allaient parler, il y avait des insultes et surtout des menaces de mort. Geneviève voulait convoquer l’AFP, faire une conférence de presse pour me défendre, et moi je lui ai dit : Bah non, on ne va pas leur faire une tribune, ils n’existent pas. »

Mais en vingt-cinq ans, force est de constater que les choses ont changé : le Front National de l’époque, mené par Jean-Marie Le Pen, est devenu le Rassemblement national de Marine Le Pen et de Jordan Bardella, et les cartes ont été rebattues. Sonia Rolland ne cache pas son inquiétude face à la montée de l’extrême-droite en France, et n’imagine pas un de ses représentants diriger le pays en 2027 ou en 2032 : « On est en France, et je n’arrive pas à imaginer qu’un jour un pays comme le nôtre soit dirigé par l’extreme-droite. On ne peut pas banaliser ça après ce que ce pays a vécu. C’est insulter des générations qui se sont battues pour la liberté de ce pays, pour une union. Je fais partie d’une génération qui a vu l’extrême-droite prendre le pouvoir via les réseaux sociaux, et les médias donnaient cette place qui a permis de banaliser dans l’inconscient collectif qu’un jour, l’extrême-droite arriverait au pouvoir. »

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« Les musulmans, les juifs, les h*mos*xuels… »

Rappelant avoir vécu le génocide au Rwanda, Sonia Rolland n’arrive pas à imaginer que la France passe un jour aux mains de ceux qui, selon elle, « banalisent » les insultes sur « les musulmans, les juifs et les h*mos*xuels » : « C’est n’importe quoi ! » Un discours très fort, qui va forcément avoir des répercussions politiques, et être relayé par les opposants du RN, et contesté par ses sympathisants. Et de conclure : « C’est insulter tous ceux qui se sont battus pendant des années pour la tolérance et le respect ! Je vois l’extrême droite qui a pris le pouvoir sur les réseaux sociaux et il faut se battre contre ça. »

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