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« J’ai failli me faire piétiner », une star de TF1 chute au Salon de l’agriculture et diffuse des images choc

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La colère des agriculteurs reprend de plus belle. Après quelques semaines silencieuses, les agriculteurs sont présents au salon de l’agriculture et veulent en découdre. Ce samedi 24 février 2024, de nombreux dérapages et débordements ont été recensés, provoqués par 
la venue du président de la République

sur les lieux. Comme chaque année, Emmanuel Macron comme ses prédécesseurs sont attendus au salon de l’agriculture, mais le chef de l’État n’était pas vraiment le bienvenu… A l’annonce de son arrivée, un véritable bain de foule a provoqué un vent de panique général, et de fortes bousculades. Le reporter 
Paul Larrouturou

, qui travaillait pour 
Quotidien
il y a quelques années, et qui officie désormais sur LCI, était sur les lieux, et a bien failli y laisser son micro… et pire encore !

En effet, comme il l’a révélé sur X et dans le Live qu’il proposait sur ses réseaux sociaux, le journaliste basque a manqué de peu les blessures, et est ressorti indemne d’un bain de foule qui aurait pu lui occasionner de lourdes blessures : « J’ai failli me faire piétiner. Mais tout va bien. Énorme tension physique ce matin entre les agriculteurs de la coordination rurale et les policiers, en partie débordés »a-t-il ainsi déclaré. Effectivement, les collectifs de la Coordination rurale et de la FNSEA étaient très présents en ce samedi 24 février, et voulaient en découdre avec le chef de l’État. Ce dernier, malgré la panique et la colère, a toutefois tenu à dialoguer avec les agriculteurs les plus véhéments, comme notamment José Perez et Karine Duc, de la CR47.

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Des promesses, et un tacle visant Marine Le Pen

Dans un contexte ultra tendu, Emmanuel Macron a promis de nouvelles choses aux agriculteurs, comme notamment un prix plancher filière par filière, et une réponse au cas par cas des agriculteurs « au fond du gouffre » : dès lundi, l’Etat lancera un recensement des exploitations financièrement instables et au bord de la faillite, afin de cibler celles qui doivent être prioritairement soutenues. Un dialogue avec les banques pourrait être engagé. En revanche, le chef de l’État a écarté l’hypothèse d’une année blanche accordée aux agriculteurs, et leur a rappelé, à juste titre, que ces derniers étaient des indépendants et non des fonctionnaires des collectivités territoriales ou étatiques. En fin de discours avec les agriculteurs, Emmanuel Macron a taclé 
Marine Le Pen
, en affirmant que celle-ci portait « un projet de décroissance et de bêtise ». L’intéressée lui a répondu via X : « Sincèrement, il y a encore des gens qui croient à ce grossier mensonge ? ».

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