« Les mensurations des cadavres ne correspondent pas » : les autopsies des Dupont de Ligonnès, ont-elles été bâclées ? L’avocat de la famille se lâche

Xavier Dupont de Ligonnès est encore vivant et innocent,
selon sa sœur, Christine

, qui sort un livre pour le défendre, 13 ans après le sordide fait divers qui a bouleversé la France. Et ce 12 mars 2024, son avocat, Stéphane Goldenstein était l’invité d’Europe 1. Il a détaillé à l’antenne tous les détails du dossier qui ne tenaient pas selon lui.

« L’autopsie a été bâclée »

Selon lui, l’autopsie des corps retrouvés sous la terrasse de la maison des 
Dupont de Ligonnès

à Nantes serait faussée. Et la défense de Christine Dupont de Ligonnès assure : « Officiellement, je vais vous répondre très clairement, l’autopsie a été bâclée, voilà. Donc nous avons une autopsie en papier, nous n’avons plus de corps puisqu’ils ont été incinérés très très rapidement ».

Et d’ajouter : « La famille d’Agnès l’a décidé, ma cliente n’a pas été consultée, et sa mère, encore moins […] L’autopsie a été réalisée tout de suite, ils ont été remis à la famille rapidement pour une inhumation. Remettre aussi rapidement dans une affaire criminelle, c’est étonnant ».

Il pointe ainsi du doigt : « les mensurations des cadavres ne correspondent pas. […] Quand vous mesurez le corps d’Agnès, il y a 6 cm d’écart. Le corps fait 1,73m et elle faisait 1,67m, ça pause une vraie difficulté ». 
Stéphane Goldenstein

explique aussi : « Les poids qui ne vont pas non plus, le grand qui fait 1,85m bien costaud, à l’autopsie fait une cinquantaine de kilos, c’est pas possible, ils ont disparu où ces kilos ? »

Et de pointer du doigt une énorme incohérence : celui des bols alimentaires retrouvés dans deux cadavres. « C’est un vrai problème, ça veut dire qu’ils ont été assassinés concomitamment à la découverte des corps, ou alors il n’y a pas de bol alimentaire, et cette erreur, mes clients s’engouffrent dedans ». De fait, impossible non plus de conclure que la famille retrouvée sous la terrasse était morte depuis un moment.

ADN substitués ?

À la 
découverte de la maison

par les autorités, si d’abord il n’y avait « pas de sang dans la chambre des enfants », on a également rapporté que le « ciment était mou » sous la terrasse, et « ça veut dire que l’enterrement est concomitant à la découverte, et si c’est ça, c’est pas le père, il a disparu », défend Stéphane Goldenstein.

Et si Pascal Praud a reconnu à ce dernier qu’il était un brillant avocat, qui lui avait mis le doute, l’animateur a aussi expliqué qu’il se fiait à l’ADN. Ce à quoi Stéphane Goldenstein a assuré que si les 5 ADN étaient bien de la même famille, rien ne dit qu’il s’agissait de la famille Dupont de Ligonnès.

F.A