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« J’ai voulu m’acheter un morceau de féminité » : Clémentine Célarié a succombé à la chirurgie esthétique, confidences

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Clémentine Célarié, qui a récemment dévoilé avoir lutté contre un cancer du côlon, se livre avec franchise dans un livre. Particulièrement dure avec elle-même, l’actrice de 64 ans évoque son physique et admet avoir tenté la chirurgie esthétique pour se sentir « regardée ».

Lorsqu’elle était adolescente, Clémentine Célarié a choisi de se plier à « la normalité ». À l’époque, elle pensait même que sa rhinoplastie serait son ticket d’entrée dans le cinéma, au même titre que le talent et le travail. Dans son livre Les mots défendus (Ed. Albin Michel), la comédienne revient sur cette décision lourde de sens qu’elle ne regrette pas.

« J’ai voulu m’acheter un morceau de féminité pour me sentir regardée. Je me suis acheté un nez comme un passeport pour être comédienne. J’ai inconsciemment changé mon destin. Je suis devenue plus ‘jolie’. Je me suis payé une normalité, mais elle n’était qu’extérieure« , a développé Clémentine Célarié dans son livre, dont Gala diffuse des extraits. Adolescente, la populaire comédienne s’est longtemps détestée, notamment à cause de son nez et de son physique. « Je trouvais que mon physique était une injustice. Je me sentais tellement moche, j’avais un nez terrible. J’ai vraiment eu une adolescence pourrie. Ça a complètement changé mon existence« , avait-elle déjà regretté dans les pages de Gala.

De cette culture de la « perfection » et de la normalité, Clémentine Célarié en a gardé une sorte de haine contre elle-même. À 64 ans, la comédienne qui a récemment vaincu un cancer du côlon s’impose toujours un « régime perpétuel ». « Je veux être mince et je fais d’ailleurs un régime perpétuel. À la diète toute l’année pour me sentir belle, vivante et toujours en devenir », a commenté l’actrice dans son livre.

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Une hygiène de vie militaire pas forcément facile à vivre. « Quand j’étais plus enrobée ça a été tellement emmerdant, que ça entravait ma liberté. Donc je me suis obligée à une rigueur implacable, comme un pacte passé avec moi-même« , confiait-elle.

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