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Théo Curin (Handigang) et sa mère cash sur la maladie : « Je garde très peu de souvenirs d’avant »

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Théo Curin est la tête d’affiche du téléfilm « Handigang », de Stéphanie Pillonca, qui sera diffusé sur TF1 le 2 mai 2022. A quelques heures de cette date-clé, le jeune homme de 22 ans a accepté de revenir sur la maladie à l’origine de l’amputation de ses quatre membres.

Il y a plus d’un nouveau défi dans sa to-do list ! Double vice-champion du monde de natation handisport 2017, Théo Curin se prépare pour le redoutable marathon aquatique Santa Fe-Coronda, en Argentine. Il sera également à l’écran, le 2 mai 2022 à 21h sur TF1, dans le téléfilm Handi-Gang, dans lequel il incarne Sam, un adolescent en situation de handicap qui se révolte face à l’inaction de la société.

A 22 ans, Théo Curin a appris à vivre autrement. Victime d’une méningite à l’âge de 6 ans, le sportif s’en est sorti grâce à l’amputation de ses quatre membres. Déjà aperçu dans des épisodes de Plus belle la vie ou la série Vestiaires, le comédien en herbe donne aujourd’hui la réplique à Alessandra Sublet. qui campe le rôle de sa maman pour ses débuts d’actrice. Dans la vraie vie, celle qui remplit cette mission, c’est Stéphanie, 45 ans.

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« Quand Théo est tombé malade, c’était tellement grave qu’il aurait dû partir, rappelle-t-elle dans les colonnes du magazine Gala. Il a été hospitalisé quatre mois. Les médecins ont essayé de sauver ses membres en l’endormant trois fois par semaine pour soigner ses blessures, retirer les lambeaux de peau nécrosés. En vain. Lorsque l’on a appris qu’il allait survivre mais qu’il y aurait certainement des conséquences graves, tout ce qui m’importait alors, c’est qu’il soit toujours là. C’est aussi pour cela que l’on a accepté les amputations.« 

J’ai des flashs de mes parents qui venaient tous les jours me voir

Loin de s’apitoyer sur cette condition, Théo Curin a fait de son handicap une force colossale. Comédien, mannequin, conférencier, auteur… il se remémore avec difficulté de ses jeunes années tant les choses ont bougé depuis. « Je garde très peu de souvenirs d’avant ma maladie, admet-il. Et même de mon hospitalisation. Mais j’ai des flashs de mes parents qui venaient tous les jours me voir. Et jamais, je n’ai vu de la tristesse ou du dégoût dans leurs yeux. Mais de la fierté ! Et cela m’a porté. L’humour aussi. Pour mon premier week-end passé à la maison, ma mère m’avait fait mon plat favori, des spaghettis bolognaise. J’en ai mis partout. Soit on s’apitoyait, soit on en rigolait. On a préféré la seconde option. C’est ce qui a fait ma force…« 

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Retrouvez l’interview de Théo Curin dans le magazine Gala, n°1507 du 28 avril 2022.

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