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Affaire Coralie Dubost : La députée sort du silence et annonce sa grossesse

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Parlementaire âgée de 39 ans, Coralie Dubost se retrouve dans un tourbillon médiatique depuis la fin du mois d’avril. En cause, les révélations de « Médiapart » sur ses « mirobolantes notes de frais » en tant que députée. L’ex-compagne du ministre de la Santé Olivier Véran s’est exprimée pour la première fois.

Plongée dans un scandale depuis le 29 avril 2022, la députée LREM Coralie Dubost est sortie du silence ce dimanche 1er mai. Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, elle a dit se « mettre en retrait de la vie politique« , deux jours après avoir été épinglée pour sa gestion humaine de certains collaborateurs et l’utilisation dispendieuse de ses avances de frais de mandat, des faits qu’elle conteste.

« Depuis quelques jours, ma personne est visée par des attaques injustes qui desservent mon groupe politique, les échéances électorales et plus globalement la démocratie« , estime l’élue de la troisième circonscription de l’Hérault, qui a indiqué dans un message publié sur son compte Twitter qu’elle ne sera pas candidate à sa réélection lors des élections législatives de juin.

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Selon un rapport d’un cabinet de ressources humaines transmis au printemps 2021 au déontologue de l’Assemblée nationale, publié vendredi par Mediapart, d’ex-collaborateurs de Coralie Dubost lui reprochent de leur avoir imposé « des tâches relevant de la sphère personnelle« , des propos et comportements « dévalorisants » mais aussi un « conflit de valeurs » ou « éthique » en particulier sur l’utilisation de ses avances de frais de mandats. Il est notamment question de « dépenses vestimentaires mensuelles selon une fourchette allant de 1 500 à 2 000 euros » ou « de frais de restaurants très importants« , expose le rapport.

« Je refuse d’être l’instrument d’une cabale antiparlementaire, de la même façon que je refuse de me prêter à un ping-pong de justifications qui confinent à un lynchage fantasmagorique« , ajoute la députée, qui indique se retirer de la vie politique et se « consacrer à (sa) famille ». Dans son post, elle précise ainsi être enceinte de son premier enfant, ce qui explique pourquoi elle ne tentera pas de se représenter comme députée : « Rester fidèle à mes valeurs, c’est aujourd’hui protéger l’enfant que je porte de toutes les vicissitudes de l’exposition et de la vie politique et de me consacrer à ma famille. » Elle cite également son père, qu’elle a perdu il y a deux mois, « un grand et honnête homme » : « J’aurais aimé consacrer plus de temps à ses derniers souffles, je veux en consacrer des paisibles à ceux de mon nouveau-né.« 

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À Mediapart, l’ex-compagne d’Olivier Véran – qui, comme chaque député, dispose d’une avance de frais de mandat de 5 373 euros mensuels qui s’ajoute à la rémunération des élus rappelle l’AFP – a déclaré avoir procédé à des remboursements de frais jugés non-liés à l’exercice du mandat de député, après un contrôle de la déontologue de l’Assemblée nationale pour les années 2018 et 2019. En octobre dernier, la parlementaire de 39 ans avait été au coeur d’une toute autre affaire, celle de son agression en plein Paris alors qu’elle sortait d’un restaurant avec son compagnon.

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