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Delphine Jubillar en Espagne ? Pourquoi Cédric y croit dur comme fer

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Le mari de la disparue de Cagnac-les-Mines (Tarn) avance l’hypothèse que sa femme est en Espagne, elle qui est maman de deux enfants et n’a plus donné de signes de vie depuis le mois de décembre 2020. Des déclarations surprenantes de la part du suspect numéro au cours de son expertise psychiatrique dont « Le Parisien » a pu avoir connaissance.

Seize mois après, la disparition de Delphine Jubillar reste un mystère. Cependant, un mobile s’est dessiné, appuyé par maître Battikh, l’avocat de plusieurs proches de l’infirmière qui s’était confié dans Le Parisien : « Cédric Jubillar apparaît comme un mari jaloux de manière compulsive qui voyait sa femme lui échapper. Comprenant qu’il n’y avait plus de marche arrière possible et qu’il ne pourrait jamais la reconquérir, il serait passé à l’acte. » De leurs côtés, les juges d’instruction s’intéressent aussi de près à cette thèse et ont demandé une expertise psychiatrique de ce suspect numéro 1. Elle a été réalisée sous la forme de deux entretiens à la maison d’arrêt de Seysses le 1er juillet et le 6 octobre et a été versée au dossier judiciaire. Le Parisien en a eu connaissance et en révèle des aspects troublants.

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Derrière les barreaux, Cédric Jubillar clame son innocence. Par la voix de ses avocats en général, mais il l’a également revendiqué dans son expertise psychiatrique. Comment explique-t-il que sa femme, maman dévouée à ses deux enfants Louis et Elyah, ainsi qu’à son travail, ne donne plus de signe de vie ? Il songe qu’elle « s’est barrée« , peut-être en Espagne. Le peintre-plaquiste pense que son départ est lié au délitement de leur couple, qui s’est déclaré lors du déconfinement du mois de mai 2020. Il indique que sa femme aurait démissionné de son rôle : « Je faisais le ménage, la vaisselle et je lavais le linge… Elle m’aidait pas, elle ne faisait plus rien (…) À partir de septembre, elle m’insultait : connard, merde, cas soc, drogué… face à cela, je rigolais…« 

Dans son livre-enquête Le Mystère Jubillar, le journaliste du Parisien Ronan Folgoas avait également mis en lumière les problèmes que le couple connaissait – ils étaient en procédure de divorce. L’auteur avait en effet pu rencontrer ce coupable idéal et s’est rendu aux abords de l’habitation des Jubillar. Une maison comme le symbole du « ras-le-bol » de Delphine. Elle le dira d’ailleurs à son époux quelques mois avant sa disparition : « Elle exprime très clairement qu’elle en a marre de cette vie. Elle n’en peut plus. C’est là qu’arrive cette expression : ‘J’en ai marre de cette maison de Bidochon, de cette vie de Bidochon.’ Une expression qui pour elle caractérise cette vie bancale qu’elle a avec Cédric depuis des années, dont elle s’était accommodée tant bien que mal. »

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La tante de Delphine Jubillar avait fait également une révélation intime lors de son audition auprès des magistrates. « Nous avons notamment appris au cours de cette audition que Delphine faisait chambre à part avec son mari dans les mois qui précèdent sa disparition. Cet élément vient contredire le récit de Cédric Jubillar qui affirme que la séparation ne se passait pas si mal puisque, précisément, ils auraient continué à partager le même lit », expliquait maître Battikh. Encore une fois, les déclarations de Cédric Jubillar déroutent et accentuent le caractère fragile de sa défense. Même sa propre mère doute de son innocence. Cependant, en l’absence de preuves matérielles, les conclusions ne peuvent pas être tirées.

Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.

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