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Miss. Tic est morte

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La street artiste Miss. Tic est décédée ce week-end. Elle avait marqué les murs de Paris de ses représentations de femmes fortes, brutales et libres. Elle luttait contre la maladie, comme l’a déclaré sa famille.

Une figure punk de l’art s’est éteinte ce dimanche. La street artiste, Miss. Tic est décédée à l’âge de 66 ans des suites d’une maladie. Elle avait consacré sa vie à recouvrir les murs de la capitale de ses pochoirs à la fois fort, poétique et comique. Elle avait fait des quartiers les plus emblématiques de Paris, l’espace de l’expression de son art, Miss. Tic n’avait pas de limites. Dès les années 1980 elle recouvrait les rues de Ménilmontant, Montmartre ou le Marais de ses créations féministes et audacieuses.

La nouvelle de sa mort a été confirmée par sa famille qui a également partagé sa nouvelle sur les réseaux sociaux de la plasticienne. Ainsi sur Instagram, on y a découvert une photo de l’artiste souriante dans son atelier, posant aux côtés d’une de ses oeuvres. « Nous avons l’immense tristesse de vous faire part de la disparition de l’artiste Miss Tic survenue le 22 mai 2022 à Paris » pouvait-on lire en légende.

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Le grand public, lui, retiendra sûrement la chevelure noire – qu’elle a elle-même longtemps arborée – de ses héroïnes graphées sur les murs de la capitale notamment, qui ont ouvert la voie à de nombreux artistes. Née d’un père immigré tunisien et d’une mère normande, Radhia Novat, de son vrai nom, commence à imprimer son art en 1985 dans les rues de la Butte-Montmartre – où elle a grandi – après un séjour en Californie.

Alors qu’elle représente en grande majorité des personnages de femmes fortes, elle s’expliquait sur le sujet. « J’utilise beaucoup la femme contemporaine, celle qu’on nous donne à voir dans la mode, la publicité. Parfois, ce n’est pas très bien compris, alors qu’on peut être jeune et jolie et avoir des choses à dire. Mais c’est vrai qu’on nous vend ce qu’on veut avec de belles filles. Du coup, je me suis dit: ‘Je vais mettre des femmes pour leur vendre de la poésie. » Résolument moderne et avant-gardiste, son art avait fini par attirer les marques au cours des années 2000. Elle avait, alors, collaboré avec Kenzo et Louis Vuitton.

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La date de ses funérailles, « qui seront, selon ses souhaits, ouvertes aux publics« , n’est pas encore connue, précise l’AFP.

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