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Double assassinat à Pouyastruc : Le tireur toujours sur place ? Les habitants n’osent plus sortir seuls

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La ville de Jaca en Espagne est inquiète depuis que l’on sait que le suspect principal du double meurtre des enseignants à Pouyastruc (Haute-Garonne) serait dans cette zone. Forces de l’ordre des deux côtés de la frontière s’activent pour retrouver sa trace, un appel à témoins a été lancé.

Les autorités espagnoles sont mobilisées dans l’affaire de l’assassinat de deux enseignants à Pouyastruc, près de Tarbes en Haute-Garonne, qui a eu lieu le 4 juillet 2022. En effet, le principal suspect serait en fuite de l’autre côté de la frontière. Le pays voisin a donc mis en place un dispositif de surveillance et de recherche dans le secteur de Jaca pour retrouver Cédric Tauleygne. Il est l’ex-mari et père de deux enfants de l’une des victimes, Aurélie Pardon. L’autre professeur tué est Gabriel Fourmigué. Considéré comme dangereux et armé, le suspect suscite depuis l’inquiétude dans la ville de Jaca, a déclaré le maire de la ville Juan Manuel Ramón.

L’édile de Jaca, cité située dans la communauté autonome d’Aragon, province de Huesca, s’est exprimé sur les répercussions de l’affaire dans sa ville, rapporte France Bleu. Les habitants ne sont pas confinés mais ne cachent pas leur inquiétude : « Tout ça, ça a changé d’une certaine manière la vie des habitants parce qu’il y a de la peur. Les gens n’osent plus sortir seuls du village. Pendant la nuit on ferme tout et pendant la journée aussi, il faut faire attention. Ils sont inquiets et on attend qu’ils l’interpellent pour pouvoir retrouver notre vie normale de nos villages tranquilles. On ne sait pas s’il est là ou pas, mais le fait de voir à quel point ils le cherchent dans cette zone fait penser qu’il pourrait être ici. »

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Appel à témoins lancé

Un appel à témoins à été divulgué pour retrouver ce suspect numéro 1 âgé de 34 ans, en France ou en Espagne. Les enquêteurs de la section de recherches de Toulouse ont mis en place une ligne d’appel, au 05 62 34 81 93, pour recueillir les témoignages « 24h/24 et 7 jours sur 7 ». L’homme est décrit comme de type européen, athlétique, avec des lunettes et les cheveux rasés, mesurant 1,75 m. Cet ouvrier d’une usine des Pyrénées-Atlantiques, fabriquant des moteurs d’hélicoptères, portait un jean bleu et un blouson en cuir foncé au moment des faits, indiquent les gendarmes dans leur appel à témoins.

Sa moto avait été retrouvée mercredi à Jaca, en Aragon, du côté espagnol de la frontière, avait alors précisé le procureur de Tarbes, Pierre Aurignac, ajoutant que le suspect est un « ancien réserviste, tireur sportif« . Vendredi, la police espagnole interrogée par l’AFP, a indiqué n’avoir « rien de nouveau« . Les recherches se poursuivent autour de Jaca, « le dispositif reste actif« , selon la même source, sans plus de détails. « Rien ne permet en l’état de privilégier l’hypothèse que l’individu soit toujours en vie ou décédé« , a précisé dans un communiqué Cécile Gensac, la procureure de Pau, où le dossier a été transféré. Des gendarmes quadrillent aussi le terrain dans un large secteur, autour de Barbazan-Dessus, la commune où résidait le couple qui était en instance de divorce, ainsi que dans les départements voisins.

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Gabriel Fourmigué, 55 ans, et Aurélie Pardon, 32 ans, étaient respectivement professeurs d’éducation physique et de français au collège Desaix, situé dans le centre-ville de Tarbes. Les deux enseignants, tués par balle, s’étaient « rapprochés sentimentalement ces dernières semaines au cours d’un voyage scolaire« , avait indiqué le procureur de Tarbes lors d’une conférence de presse mardi. Une information judiciaire, retenant la qualification d' »assassinats » a été ouverte et le dossier transféré au parquet de Pau.

Cédric Tauleygne est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.

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