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« Une honte ! » – Affaire Jubillar : Cette phrase d’un des avocats de Cédric qui ne passe pas…

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Trois avocats sont chargés de défendre Cédric Jubillar, accusé d’avoir fait disparaître sa femme Delphine avec qui il était en procédure de divorce. Ils défendent la présomption d’innocence de leur client et estiment que les preuves ne tiennent pas la route. Des propos dénoncés par l’entourage de l’infirmière du Tarn, les accusant de manque d’empathie pour la famille et les proches éplorés.

Depuis le premier jour, les proches de Delphine Jubillar, née Aussaguel, s’activent pour retrouver une trace de la jeune femme, disparue brutalement dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Un groupe a d’ailleurs mis en place une page Facebook « Soutiens aux familles de Delphine Aussaguel », qui rassemble les initiatives faites pour faire avancer l’enquête et honore la mémoire de celle qui était particulièrement aimée par tout son entourage. Parfois, la colère submerge les animatrices de la page, notamment envers le mari suspecté de meurtre, Cédric Jubillar, mais aussi ses avocats.

L’artisan de 34 ans est défendu par un trio d’avocats depuis qu’il a été en garde à vue puis incarcéré en détention provisoire pour homicide par conjoint au mois de juin 2021. En effet, la justice estime qu’il y a assez d’éléments à charge pour le garder sous les verrous le temps que l’enquête avance. Pour porter sa voix en justice, l’homme peut donc compter sur Emmanuelle Franck, Jean-Baptiste Alary et Alexandre Martin. Un trio que les proches de Delphine ont pointé du doigt dans une publication du 29 juin qui s’insurgeait des phrases choquantes que le présumé coupable a dites sur sa femme comme « Je vais la tuer, l’enterrer et personne ne la retrouvera. » Des mots qu’il a tenus quand son couple battait de l’aile et se dirigeait vers un divorce. Remis sur la table, ils sont accablants selon la famille et les amies de la maman de Louis et Elyah.

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Mais la goutte d’eau qui fait déborder le vase, ce sont les mots des avocats qui se plaignent du traitement réservé à leur client. « De qui se moque-t-on ? insiste Me Alary devant La Dépêche, à l’issue de l’audience. On veut nous faire croire que Cédric Jubillar a éteint son téléphone à 22h08 parce qu’il savait qu’il allait tuer sa femme ? Il n’est même pas poursuivi pour assassinat ! L’accusation est une fois de plus incohérente. »

L’une des animatrices de la page en soutien à Delphine a donc écrit en réaction le 28 juin dernier : « Mais de qui se moque-t-on ? Mais de qui se moque-t-on ? Maître Alary qui ose nous prononcer cette phrase droit dans les yeux!! Toujours un manque de respect et un très grand mépris vis à vis des enquêteurs, qui au fil des mois, devient inadmissible !!! Aucune empathie vis à vis de la VICTIME DELPHINE et encore moins des enfants. » Le lendemain, l’autrice du post a ajouté en commentaire : « La justice est trop gentille avec ses 3 avocats!!! Ils sont moqueurs, irrespectueux!!! Ils n’ont aucune empathie pour Delphine, et ses bébés d’amour. Juste une honte!! Tout le monde a le droit d’être représenté par un avocat, mais de qui se moque– on?? Vous n’êtes pas dans une pièce de théâtre!! Personne n’adhère à vos paroles, remplis de venin!!« 

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Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.

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