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Richard Berry se remémore sa défunte amie Christine Pascal : elle s’est brutalement donnée la mort…

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Pour rendre hommage à sa grande complice Christine Pascal, Richard Berry a dévoilé sur Instagram un extrait de son film poignant, « Le petit prince a dit ». La réalisatrice avait mis fin à ses jours il y a exactement vingt-six ans, elle avait 42 ans.

Sur son compte Instagram, Richard Berry a publié ce 30 août 2022 un post à la mémoire d’une proche, la cinéaste Christine Pascal, le jour anniversaire de sa disparition survenue en 1996. L’acteur a choisi l’extrait d’un des films dans lesquels il a joué sous sa direction, Le Petit prince a dit. Un long-métrage bouleversant avec également la regrettée Anémone, sorti en 1992. Acclamé lors de sa sortie et auréolé du prix Louis-Delluc, le film raconte l’histoire d’une fillette condamnée suite à une leucémie dont les parents, divorcés, se retrouvent pour l’accompagner face à la maladie.

La publication du comédien controversé depuis l’affaire Coline Berry a été très appréciée par les followers de l’artiste. Ils se souviennent de l’émotion dégagée par ce récit poignant. Ainsi, le post a été liké par l’une de ses filles, la comédienne Joséphine Berry, ou encore la grande photographe Dominique Issermann. Un bel hommage pour celle qu’il décrit comme son amie et complice.

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Christine Pascal s’en est allée brutalement à l’âge de 42 ans il y a exactement vingt-cinq ans dans de terribles circonstances. Actrice dans un premier temps et remarquée dans L’Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier, elle s’était lancée à la fin des années 1970 dans la mise en scène. Elle signe alors Félicité, dans lequel a joué Dominique Laffin, maman décédée de la politique Clémentine Autain. Dans cette oeuvre, il est question d’une jeune femme qui revient sur sa jeune existence le temps d’une soirée, alors que, non loin d’elle, son frère va mettre brutalement fin à ses jours.

Il faudra attendre 1992 pour que celle qui est aussi scénariste obtienne la reconnaissance de ses pairs et du public avec Le petit prince a dit. Cependant, ses démons restent présents depuis des années. Dans une interview en 1984 en forme de questionnaire de Proust pour le magazine Première, elle avait glissé qu’elle se sentait pessimiste et souhaitait mourir en se « suicidant le moment venu« . Des mots qui ont pris une ampleur brutale à partir de 1996…

Dans Les Cahiers du cinéma, elle avait aussi fait part de ses doutes existentiels lors de la promotion du Petit prince a dit : « Ce film correspond sans doute à mon âge, 39 ans, j’ai perdu l’insouciance de la jeunesse, je commence à vivre avec l’idée de la mort, de la maladie. Et puis, comme tout le monde, j’ai des amis séropositifs ou qui ont un cancer (…) On n’a pas encore mesuré à quel point le sida a détruit notre rapport à la sexualité. Notre génération s’est battue pour ça, c’était gai, sans problème, et tout d’un coup, toucher l’autre, c’est mourir. C’est terrifiant, aucune société ne peut vivre avec ça. » Son dernier long métrage est Adultère, mode d’emploi, dans lequel le premier rôle est tenu par Karin Viard et Richard Berry. Ce dernier, très proche de la cinéaste, avait également tourné dans La Garce que son amie avait réalisé en 1984.

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Le drame d’une nuit, la colère d’un mari

Durant le mois d’août 1996, Christine Pascal a été soignée pour des troubles psychiatriques à la clinique du Château, à Garches. Dans la nuit du 30 au 31 août, elle s’est alors donné la mort en se défenestrant. Son mari, le producteur Robert Boner, a porté plainte contre l’établissement, certain que la sécurité de l’actrice n’avait pas été suffisamment assurée durant son séjour à la clinique. Après l’enquête de la gendarmerie, une instruction a été ouverte contre le psychiatre et le directeur de l’établissement. Ce dernier a été relaxé mais le docteur a écopé d’une condamnation à un an de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende. Christine Pascal repose désormais au cimetière du Père-Lachaise.

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