Disparition de la princesse Latifa : nouveau rebondissement, une amie sort du silence

Voilà un rebondissement auquel personne ne s’attendait. Tiina Jauhiainen, ex-coach de capoeira finlandaise de la princesse Latifa, a décidé de porter plainte. Dans plusieurs messages postés sur Twitter et relevés par Le Parisien, elle a indiqué vouloir que justice soit enfin faite : « Je commence aujourd’hui mon combat pour la justice, pour ce que j’ai enduré en essayant d’aider mon amie Latifa. » Pour rappel, en 2018, la Finlandaise, qui tentait d’aider la princesse Latifa à fuir les Emirats Arabes Unis, était arrêtée avec son amie à bord d’un yacht par la marine militaire indienne. Ramenées dans leur pays de départ, les deux femmes auraient subi enlèvement et torture.

« Mon équipe juridique a déposé une plainte en Allemagne demandant au procureur d’enquêter sur les personnes responsables (…) La torture et les enlèvements ne devraient jamais se produire et ceux qui en sont responsables doivent en subir les conséquences » écrit Tiina Jauhiainen. Elle affirme avoir subi de lourds interrogatoires à l’issue desquels elle se serait vu demander de signer des aveux d’enlèvement de la princesse. En dévoilant cette vérité, Tiina Jauhiainen espère obtenir gain de cause et faire condamner des pratiques inhumaines. En France, une enquête a été ouverte à l’encontre de Ahmed Nasser al-Raisi, président émirati d’Interpol pour « complicité de torture » indique toujours Le Parisien.

Si Tiina Jauhiainen se porte bien, difficile d’en dire autant de la princesse Latifa. Les nouvelles se font rares depuis sa tentative de fuite en mars 2018 avec son amie. La jeune femme avait toutefois pris la parole, affirmant qu’elle « allait très bien » et s’était installé à Paris. Des propos que l’ONU n’avait pas pu confirmer, révélant n’avoir aucune preuve de vie de la princesse Latifa. Une vidéo d’elle publiée par la BBC avait également circulé, ne présageant rien de bon pour l’avenir de la jeune femme : « Je suis prise en otage et cette villa a été transformée en prison. Toutes les fenêtres sont condamnées, je ne peux ouvrir aucune fenêtre » affirmait-elle alors qu’elle se trouvait dans une maison appartenant… à son père.