Connect with us

People

« Orpheline de parents vivants » : Marie Laforêt, sa fille Lisa Azuelos cash sur les rapports avec sa mère

Published

on

Créatrice des films les plus émouvants sur le lien parents-enfants, Lisa Azuelos est pourtant une véritable écorchée vive. Violentée physiquement et psychologiquement durant son enfance, la fille de Marie Laforêt – actrice dans le film « Les Morfalous » – et de Judas Azuelos a confié avoir vécu l’enfer lorsqu’elle n’était encore qu’une toute petite fille…

Réalisatrice de grands succès cinématographiques se concentrant sur le lien fondamental entre parents et enfants, Lisa Azuelos avait confié ses blessures concernant sa propre enfance aux journalistes du magazine Gala en 2014. Fille de Judas Azuelos – juif marocain proche de l’homme politique Ben Barka qui fut l’un des principaux opposants socialistes au roi Hassan II – et de l’actrice Marie Laforêt, Lisa n’a que très rarement passé des moments de tendresse et d’affection avec ses parents.

Absents et souvent inaccessibles pour leur petite fille, Judas Azuelos et Marie Laforêt ont ainsi laissé une énorme cicatrice dans le coeur de la réalisatrice qui ne semble toujours pas être guérie de ce manque. « Je me souviens des plateaux télé écumés avec elle, mais d’aucune sortie au jardin d’enfants (…) C’est comme si j’avais grandi orpheline de parents vivants » expliquait la réalisatrice des films LOL et Une rencontre ajoutant que ses parents n’étaient restés que deux ans en couple. « Elle n’a vécu que deux ans avec mon père (…) Faut dire qu’il s’appelait Judas, alors quel avenir pouvait-il avoir avec une Marie ? » révélait-elle avec amertume.

Lire Aussi  Florian (Mariés au premier regard) et Megh bientôt mariés : cette demande inoubliable !

Je prenais garde à ce qu’on ne me tabasse pas

Quelques années plus tard en 2019, la réalisatrice du film Comme t’y es belle ! était revenue sur son enfance auprès des journalistes du Parisien. « Je n’en avais pas tellement eu, d’enfance. J’ai grandi dans des dortoirs, des pensions. J’étais sur le qui-vive, à protéger mon petit frère des violences quand ça se passait très mal. Et je prenais garde à ce qu’on ne me tabasse pas moi non plus. Je n’ai pas eu d’espace protégé pour être une petite fée bleue en robe de princesse. La seule manière de réparer ça, c’était de refaire le chemin avec mes propres enfants. » a-t-elle confié.

Maman de Carmen, Illan et Thaïs (fruits de son union avec le réalisateur Patrick Alessandrin dont elle a divorcé après onze ans de mariage), la réalisatrice du film I Love America a pu réparer ses propres failles en les couvrant de l’amour qu’elle n’a jamais reçu étant jeune. « Je me suis fabriqué des gens dont j’étais sûre qu’ils allaient m’aimer« , a-t-elle ainsi expliqué.

Lire Aussi  Olivier Pernaut en famille à Dubai : fous rires et gourmandises après le drame

Á La Une