Meurtre de Lola : cannabis, sa maman, ses amours… Ce que Dahbia B. a dit à l’expert psychiatre se précise

Le décès de Lola a marqué la France

Assassinée dans des circonstances insupportables, la petite Lola a été enterrée le 24 octobre dernier à Lilliers, dans le Pas-de-Calais. Bien évidemment, tous ses proches étaient présents. Mais également plusieurs élus comme le ministre de l’Intérieur, la secrétaire d’État à l’Enfance ainsi que la députée RN de la circonscription.

Lors de la messe, l’un de ses grands frères lui a rendu hommage. Il déclarait, la gorge serrée : « Ma Lola, ma petite sœur adorée, j’espère que tu m’entends de là-haut. Malheureusement, tu es partie beaucoup trop tôt. Je n’ai pas pu te dire à quel point je t’aimais. J’espère que j’ai été assez présent pour toi dans ta vie. Tu vas nous manquer. » Lors de la marche blanche qui a eu dans le 19ème arrondissement de Paris, les parents de Lola ont prononcé quelques mots.

Ce vendredi 9 décembre, nos confrères du Parisien ont pu consulter le rapport du juge d’instruction retraçant les rendez-vous entre Dahbia B. et l’expert psychiatrique chargé de l’affaire. Dans ses écrits, ce dernier a été très clair : la meurtrière présumée est une femme « hautement dangereuse qui ne souffre d’aucun trouble psychiatrique ».

L’expertise psychiatrique de Dahbia B. dévoilée

« Sur le plan social, sa dangerosité doit retenir toute l’attention, le risque de violence étant évalué comme étant très élevé. Ses faits criminels sont bel et bien en rapport avec un trouble grave et complexe de sa personnalité.« , a-t-il écrit dans son rapport. Il a pécisé que Dahbia B. était dotée d’un « haut potentiel narcissique et psychotique ». Et qu’elle a « une tendance à la manipulation ainsi qu’une structuration perverse de sa personnalité tentant de dissimuler le trouble et la confusion chez son interlocuteur ».

L’expert s’est basé sur ses auditions et lui a rendu visite trois fois à la prison de Fresnes. Elle a perdu ses deux parents. Son père est décédé en Algérie, tandis que sa mère est m*rte d’un cancer en France. La jeune femme serait donc en manque affectif. Elle s’est mise à f*mer du cann*bis : « Le cann*bis, ça m’a tu*ée parce que j’avais la flemme de tout ». Si deux hommes ont compté pour Dahbia b., elle a préféré ne pas s’étendre sur le sujet. L’expert psychiatrique a quant à lui établi un lien entre son passage à l’acte et un traum*tisme ancien de nature sexuelle, dont elle n’aurait pas conscience.

 

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