Un grand niveau d’exigence » : Léa Salamé désapprouvée par son propre père pour son émission « Quelle époque !

Elle avait promis à sa famille qu’elle ferait moins d’antenne pour avoir plus de temps libre en couple et avec ses enfants… mais Léa Salamé repart au turbin, avec un emploi du temps toujours chargé, cette année ! Elle qui ne présente plus l’Émission Politique de France 2 depuis l’an dernier est toujours à la tête de la première matinale radiophonique de France, sur France Inter, et occupe tous ses samedis soir, avec le talk-show « Quelle époque » sur France 2.

Un père « puissant et charismatique » au « grand niveau d’exigence »

À Psychologies magazine ce mercredi 20 septembre, elle confie que sa peur du vide est surtout une volonté d’être à la hauteur de la vie de son père, Ghassan Salamé, 72 ans, un homme à qui elle a voulu plaire toute sa vie. Dans les colonnes de l’article, elle parle comme rarement de cet homme « puissant et charismatique », lui-même né d’un père agriculteur et d’une mère cheffe lingère dans un hôtel de Beyrouth, au destin si fabuleux. Professeur d’université, homme politique, politologue, il fut le conseiller spécial de Kofi Annan à l’ONU, mais aussi ministre de la Culture, de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur au Liban, et Chevalier de la Légion d’honneur en France.

Un CV impressionnant pour celui qui est sorti d’un milieu très modeste – et qui a donné des ailes à Léa Salamé. Aussi, la jeune femme qui a fait de brillantes études à Sciences Po et à New York University avant de travailler à la télévision, avoue avoir été guidée par son « grand niveau d’exigence ». Elle ironise d’ailleurs : « Il rêvait que je sois journaliste au New York Times. Et je ne suis pas sûre qu’il soit à l’aise quand il me voit dans des émissions d’infotainment ! Tant pis ».

« Je cherchais sans doute aussi la reconnaissance de mon père« 

Aujourd’hui au top de sa carrière et de sa vie de femme, Léa Salamé s’est enfin autorisée à couper le cordon. Elle admet : « Je cherchais sans doute aussi la reconnaissance de mon père. Mais ça, c’est réglé : demain, tout peut s’arrêter ». A l’aide dans ses baskets, elle conclut tout de même : « Je ne dis pas que je le vivrais bien, mais j’en ai accepté l’idée« . Le plus tard possible !

F.A