Booder se confie sur ses difficultés financières : « Je me suis retrouvé au RSA »

Être une célébrité n’est pas un long fleuve tranquille. S’il enchaîne aujourd’hui les succès sur scène, et les propositions au cinéma comme en télévision, Booder, qui sera prochainement à retrouver dans TF1 dans une nouvelle comédie baptisée Le Nounou, n’a pas toujours eu la vie facile. Dans une interview accordée à Éric Dussart et Jade sur RTL ce samedi 11 novembre, l’humoriste qui apparaît régulièrement avec Arthur et avec Cyril Hanouna, est revenu sur la longue traversée du désert qu’il a connue au sortir du film Beur sur la ville, qui a connu un échec retentissant, et qui l’a plongé du jour au lendemain dans l’enfer du RSA.  

« Je suis très riche parce que j’ai une famille soudée qui m’aime. L’argent (…) si vous faites ce métier-là pour l’argent, arrêtez tout de suite. Parce que ça fait 21 ans, et il y a qu’aujourd’hui que je commence un peu à être content d’en vivre. Après Beur sur la ville (…) je n’ai pas travaillé, je n’ai pas eu d’inspiration, je n’ai pas écrit ; le score du film n’a pas fait énormément de trucs. J’ai pris une vraie baffe. Je me suis dit (…) voilà, il y a un petit moment de désert, et je me suis retrouvé au RSA. C’était marrant, quand j’allais au RSA, les gens prenaient une photo avec moi dans la rue et les gens ne savaient pas où j’allais«  a confié l’humoriste qui a proposé son premier film en début d’année baptisé Le grand cirque.

Il refuse de tomber dans « le misérabilisme »

Si Beur sur la ville a été un échec, avec tout juste 400 000 entrées, Booder ne s’est pas démoralisé pour autant, et a continué à travailler. Dans cette comédie, multi-rediffusée à la télévision, il donnait la réplique à Issa Doumbia, Gérard Jugnot, Josiane Balasko et François-Xavier Demaison. Révélé par Neuilly sa mère en 2009, il a fallu attendre 2016 pour que l’humoriste voit sa carrière exploser, grâce à l’exposition médiatique que lui ont accordée Arthur et Cyril Hanouna avec VTEP, TPMP ou encore La Grosse Rigolade. Aujourd’hui, Booder vit mieux, et peut compter sur sa famille.

Évoquant la vie qu’il a menée enfant, Booder retient une vie modeste, mais ne tient pas à critiquer la vie que ses parents lui ont offerte : « Je ne suis pas dans le misérabilisme, je n’ai pas grandi dans la misère. J’étais dans une famille modeste. J’ai toujours mangé à ma faim, mais jamais ce que je voulais. Je suis toujours locataire, j’habite toujours dans le quartier où j’ai grandi, j’aide mes parents, j’aide mes frères. On n’est pas une famille basée sur l’argent » explique celui qui sur TF1 anime désormais occasionnellement Vendredi tout est Booder, une déclinaison pour enfants de VTEP.