« Coucher pour obtenir un rôle… » : Marilou Berry s’en à prend Fanny Ardant qui défend fermement Gérard Depardieu

Accusé de viol et agression sexuelle, Gérard Depardieu est au coeur d’une vive polémique depuis le 7 décembre dernier. C’est à cette date que la chaîne France 2 a diffusé un numéro de l’émission Complément d’Enquête, dans lequel on découvre des images inédites de l’acteur de 74 ans lors d’un séjour en Corée du Nord.

Malgré cela, l’acteur bénéficie d’un soutien de taille de la part d’une multitude de célébrités. Le 25 décembre 2023,
un ensemble de 56 personnalités a signé une tribune

afin de défendre l’acteur contre le lynchage médiatique auquel il serait soumis. « Nous ne pouvons plus rester muets face au lynchage qui s’abat sur lui, face au torrent de haine qui se déverse sur sa personne, sans nuance, dans l’amalgame le plus complet et au mépris d’une présomption d’innocence dont il aurait bénéficié, comme tout un chacun, s’il n’était pas le géant du cinéma qu’il est » se sont-ils insurgés.

Choquée par cette pétition, Marilou Berry qui prend très souvent la parole sur des sujets jugés tabous, vient d’exprimer sa colère contre Fanny Ardant, célèbre actrice française ayant fermement défendu Gérard Depardieu. « Le discours de Fanny Ardant, je ne peux plus l’entendre. Mais je sais qu’elle fait partie d’une génération où la norme, c’était de fermer sa gueule, voire d’accepter de coucher pour obtenir un rôle. Et puis, c’est difficile d’admettre qu’on appartient à ce système » a-t-elle déclaré dans les colonnes du prochain numéro de Télé Star qui sera en kiosques lundi 1er janvier 2024. 

Pour rappel, Fanny Ardant avait pris la parole le 19 décembre 2023 au micro de la radio RTL. « À partir du moment où une accusation a été jetée sur lui… Je pensais que c’était l’un des piliers de la démocratie, la justice. Et donc, la justice ne s’exprime plus ? Ce n’est que la voix populaire ? Moi, j’ai toujours pensé qu’une nouvelle société qui s’instaurait par la peur était une société totalitariste » avait-elle lancé.

Et d’ajouter : « Si on trahit notre ami, on est une balance, c’est un terme en prison. C’est-à-dire qu’il faut rester fidèle aux gens qu’on aime (…) Moi, j’ai toujours pensé que la plus grande force d’un pays, c’était la liberté, la diversité des opinions, les discussions, la dialectique. Tandis que là, je peux dire que ce qu’il se passe avec Gérard, c’est une mise à mort ».

ES